Une substance naturelle longtemps
ignorée
Le Shilajit est une matière organo-minérale
formée sur plusieurs siècles par la lente dégradation de plantes et
de micro-organismes dans les zones rocheuses de haute altitude
(Himalaya, Tibet, Caucase). À l’état naturel, il se présente sous
la forme d’une résine noire visqueuse, utilisée historiquement dans
les médecines traditionnelles d’Asie centrale, notamment
l’Ayurveda.
Mais au-delà de son usage ancestral, cette
substance attire désormais l’attention des scientifiques en raison
de sa composition unique et de ses effets potentiels à l’échelle
cellulaire.
Une résine de
shilajit purifiée et standardisée,
comme celle
proposée par Nutrition•pro, est aujourd’hui accessible avec une
traçabilité rigoureuse et des tests de laboratoire
indépendants.
Une matrice moléculaire bioactive
Ce qui distingue le Shilajit des autres
substances naturelles, c’est sa richesse en molécules actives
d’origine à la fois organique et minérale :
● Acide fulvique : principal
vecteur biologique du Shilajit, il améliore la perméabilité
membranaire et le transport intracellulaire.
● Dibenzopyrones : molécules
aromatiques antioxydantes capables de moduler le stress oxydatif
mitochondrial.
● Oligo-éléments (zinc,
magnésium, fer) : cofacteurs enzymatiques essentiels.
● Peptides, polyphénols et acides aminés : aux fonctions diverses sur l’équilibre
cellulaire.
Action sur la production d’énergie cellulaire
Des recherches récentes ont mis en évidence
l’effet du Shilajit sur la fonction mitochondriale,
notamment via l’activation des enzymes responsables de la
production d’ATP. L’acide fulvique, en facilitant le transport des
électrons, améliore le rendement énergétique des
cellules.
Une étude parue dans Journal of
Ethnopharmacology (2012) a montré une augmentation
mesurable des niveaux intracellulaires d’ATP chez les sujets
supplémentés.
Modulation du stress oxydatif
Le Shilajit intervient également dans la
régulation du stress oxydatif, responsable du
vieillissement prématuré des cellules. Les composés actifs qu’il
contient favorisent l’activation d’enzymes antioxydantes endogènes
(SOD, catalase, glutathion peroxydase), réduisant la présence de
radicaux libres.
Une revue parue en 2020
dans Phytotherapy Research a conclu à un effet
dose-dépendant sur la réduction des marqueurs inflammatoires (IL-6,
CRP) et sur l’amélioration du statut antioxydant global chez les
adultes en bonne santé.
Effets neurocognitifs et métaboliques
Plusieurs études préliminaires ont exploré le
rôle du Shilajit dans le soutien cognitif. L’un de ses composés, le
DBP (dibenzo-alpha-pyrone), agit comme protecteur neuronal et
stabilisateur des membranes synaptiques. Des essais in vitro
suggèrent un effet sur la plasticité cérébrale et la résistance au
stress métabolique.
Par ailleurs, certains travaux mettent en avant
une action modulatrice sur la production de
testostérone, la sensibilité à l’insuline et la récupération
musculaire, ce qui explique son intérêt croissant dans le domaine
de la performance physique et de la longévité.
Vers une nouvelle classe d’adaptogènes
?
Bien que souvent classé parmi les adaptogènes
traditionnels, le Shilajit se distingue par la complexité
de ses effets multi-cibles, à la croisée de la nutraceutique et
de la bioénergétique. Ses effets restent dose-dépendants et
nécessitent une standardisation rigoureuse pour être reproductibles
dans un cadre clinique.
Le Shilajit n’est pas une simple « résine
miracle » issue des traditions anciennes. C’est aujourd’hui un
sujet sérieux de recherche en biologie cellulaire et en nutrition
fonctionnelle. Si toutes ses applications ne sont pas encore
validées par de larges essais cliniques, ses propriétés
antioxydantes, énergétiques et neuroprotectrices en font
un candidat prometteur dans le domaine de la santé
intégrative.