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Énergies en Afrique : le Top 5 des infos marquantes de la semaine

Énergies en Afrique : le Top 5 des infos marquantes de la semaine

  • samedi 31 mai 2025
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(Agence Ecofin) - Chaque week-end, la rédaction d’Ecofin vous rappelle les principales informations de la semaine dans le secteur africain des Énergies, ainsi que leurs implications.


L’Égypte compte déjà plus de 25 000 MW de projets d’énergies renouvelables existants et en cours


En Égypte, le gouvernement a annoncé, jeudi 29 mai, que les capacités en énergies renouvelables atteignent désormais 25 146,5 MW, un chiffre incluant à la fois les projets en service et ceux en cours de développement.


Ce niveau dépasse l’objectif de 21 000 MW que le pays s’était fixé à l’horizon 2030, grâce à un mix énergétique reposant sur le solaire, l’éolien et l’hydroélectricité, avec le soutien de plusieurs partenariats privés.


Le pays cherche à réduire sa dépendance au gaz et à s’imposer comme hub énergétique régional. Il prévoit d’exporter de l’électricité verte et de l’hydrogène vers l’Europe via de futurs corridors euro-méditerranéens.


30/05/2025 — L’Égypte compte déjà plus de 25 000 MW de projets d’énergies renouvelables existants et en cours


L’Afrique du Sud cherche l’appui des États-Unis pour débloquer ses réserves de schiste


Face à la crise énergétique persistante, l’Afrique du Sud envisage de relancer l’exploitation du gaz de schiste dans le bassin du Karoo.


En marge d’une récente visite aux États-Unis, le gouvernement sud-africain a exprimé son intention de s’appuyer sur une coopération technologique avec Washington, notamment autour de la fracturation hydraulique.


Pour aller de l’avant, le pays devra toutefois surmonter un vide juridique, hérité de l’annulation en 2017 du précédent cadre réglementaire. En parallèle, un appel d’offres a été lancé pour plusieurs blocs d’exploration. Pour Pretoria, le gaz non conventionnel représente une solution transitoire vers la stabilité énergétique, en dépit des fortes réticences environnementales.


28/05/2025 — L’Afrique du Sud cherche l’appui des États-Unis pour débloquer ses réserves de schiste


Le Maroc prépare l’essor des énergies renouvelables sur son réseau électrique


Le Maroc prépare son réseau électrique à intégrer 12,5 GW de capacités vertes d’ici 2030 avec l’approbation d’un financement de 300 millions d’euros (environ 341 millions USD) destiné à l’exécution d’un projet pilote de stockage par batteries.


Ledit financement soutiendra l’extension de 730 km de lignes et la sécurité d’approvisionnement. Il vise dans l’ensemble à permettre une modernisation du réseau, pour « stimuler la croissance dans plusieurs régions du pays ».


26/05/2025 — Le Maroc prépare l’essor des énergies renouvelables sur son réseau électrique


Jord sécurise 300 hectares à Sakar au Sénégal pour un projet de bioénergie à grande échelle


D’après des informations relayées mardi 27 mai, l’entreprise suédoise Jord a sécurisé 300 hectares à Sakar, dans le sud du Sénégal, pour lancer un projet de biocombustible solide à grande échelle. Sur ces terres en friche depuis plus de vingt ans, la société prévoit une production annuelle de 50 000 tonnes, avec un potentiel d’extension à 1 000 hectares.


Ce projet, ancré dans la politique climatique du pays, vise à soutenir l’objectif de 40 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 et à stimuler l’économie locale. Jord entend aussi faire du Sénégal une plateforme d’export vers l’Europe, où la demande en carburants bas carbone progresse.


27/05/2025 — Jord sécurise 300 hectares à Sakar au Sénégal pour un projet de bioénergie à grande échelle


Le Nigeria fait pression pour mettre fin au brûlage à la torche du gaz naturel


Le Nigeria multiplie les initiatives pour éradiquer le brûlage à la torche du gaz naturel, responsable d’une perte estimée à 1 milliard USD en 2023. Lors d’une sortie médiatique mardi 27 mai, le ministre du Gaz, Ekperikpe Ekpo, a exhorté les multinationales à accélérer les forages.


Son appel intervient alors que les efforts se poursuivent pour finaliser des projets d’infrastructures clés, à l’image des gazoducs AKK et OB-3, essentiels pour connecter les sites de production aux zones industrielles.


Le pays mise sur la monétisation de cette ressource pour soutenir son ambition de porter la production quotidienne de gaz à 12 milliards de pieds cubes d’ici 2030. Mais le succès de cette stratégie dépendra de la stabilité du cadre réglementaire, dans un contexte marqué par le retrait progressif de plusieurs compagnies pétrolières.


27/05/2025 - Le Nigeria fait pression pour mettre fin au brûlage à la torche du gaz naturel


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