Il y a des choses que l’on ne peut pas
« dé-voir ». Et Internet, ce puits sans fond d’images et
d’informations, regorge de contenus qu’on aurait préféré ne jamais
croiser. Certains mots-clés, en apparence scientifiques ou
médicaux, cachent en réalité des horreurs visuelles dignes des
pires cauchemars. Voici 5 termes que
vous feriez mieux de ne pas taper dans Google Images… sauf si vous
êtes du genre à ne pas pouvoir résister à l’appel du
dégoût.
« Myiase buccale »
Imaginez une larve de
mouche qui décide de faire de votre bouche son nid douillet. Oui,
ça existe. La myiase est une infestation parasitaire par des larves
d’insectes, généralement des mouches. Elle peut se produire sous la
peau, dans les yeux… ou pire : dans la bouche. Des vidéos montrent
des cas où des dizaines de larves blanches grouillent dans les
gencives d’un patient. Même les plus aguerris risquent de poser
leur sandwich.
Une étude de cas
publiée dans le Journal of Dental Research and Reports décrit une
myiase buccale chez un patient atteint de déficience neurologique,
soulignant l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire pour
prévenir cette affection rare.
« Papille gustative
enflammée »
On parle ici des
petites bosses sur votre langue, les papilles, qui peuvent parfois…
virer au drame. Une papille gustative enflammée peut tripler de
volume, devenir rouge, douloureuse et franchement déconcertante à
regarder. Dans certains cas extrêmes (infection, allergie,
brûlure), la langue se transforme en une véritable carte de relief.
Vous étiez prévenu.
Des recherches ont
montré que l’inflammation chronique, comme celle induite par
l’obésité, peut réduire le nombre de papilles gustatives, affectant
ainsi le goût. Une étude publiée dans BMC Neuroscience détaille ce phénomène.
« Onychogryphose »
C’est le nom
scientifique d’une affection des ongles… mais pas n’importe
laquelle. L’onychogryphose transforme vos ongles en de véritables
griffes tordues, épaisses, et jaunies, qui peuvent évoquer un
croisement entre un sabot de chèvre et une racine de gingembre. Le
tout est parfois accompagné d’odeurs et de douleurs. C’est
fascinant d’un point de vue biologique. Mais franchement
répugnant.
Une étude de cas
publiée dans le Journal of the American Academy of Dermatology
décrit une forme extrême d’onychogryphose, mettant en évidence les
complications possibles de cette affection.

Crédit :
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« Kyste pilonidal infecté »
Ce n’est pas un
sortilège de Harry Potter, mais plutôt le cauchemar de la zone
sacrée. Le kyste pilonidal est une infection située au niveau du
pli interfessier. Elle peut se transformer en véritable volcan
purulent, nécessitant parfois des interventions chirurgicales pour
évacuer le contenu (qu’on vous laisse imaginer). Spoiler : Internet
regorge de vidéos d’incisions filmées de très, très près.
Une revue publiée
dans JAMA Surgery discute des différentes approches de
traitement pour la maladie pilonidale, soulignant les défis
associés à sa gestion.
« Larva migrans cutanée »
Autre grand classique
du dégoût : une affection tropicale due à des larves de parasites
(souvent de vers intestinaux d’animaux) qui pénètrent sous la peau
humaine. Résultat ? Une trace sinueuse rouge et gonflée qui
se déplace au fil des
jours, comme un ver rampant sous la peau. Certains en font des
vidéos timelapse. Et oui, c’est aussi angoissant que ça en a
l’air.
Le CDC Yellow Book 2024 fournit des informations
détaillées sur la larva migrans cutanée, y compris les options de
traitement et les recommandations pour les voyageurs.