Il y a peu, un média a diffusé une infographie montrant la répartition des sources d’électricité à l’échelle mondiale en 2022. Si les sources renouvelables sont en nette augmentation, les sources d’origines fossiles (ou non renouvelables) représentent encore une part écrasante du mix énergétique mondial.
Le charbon reste le roi des énergies
En 2022, les différentes sources d’énergie existantes ont produit pas moins de 165,2 térawattheures (TWh) d’électricité, soit une augmentation de 2,3 % par rapport à l’année précédente. Le média Visual Capitalist a élaboré et publié une infographie (voir en fin d’article) reprenant les données de la dernière Revue statistique de l’énergie mondiale. Quelles sources ont alimenté le monde et quelle est la part de chacune d’entre elles ?
Le premier constat est le suivant : le charbon trône encore et toujours au sommet de la pyramide, avec une part de 35,4 % du mix énergétique mondial et une augmentation de 1 % depuis 2021. La seconde source d’énergie la plus commune n’est autre que le gaz naturel, avec une part de 22,7 %, pour une augmentation de 1 %.
L’hydroélectricité (classée dans la catégorie des énergies non renouvelables) occupe la troisième place. Elle a produit 14,9 % de l’électricité à l’échelle globale, avec une augmentation de 1,1 % par rapport à 2021.
Des sources renouvelables en nette progression
L’autre constat le plus frappant n’est autre que le contraste entre la part des énergies non renouvelables (85,6 %) face à celle des énergies renouvelables (14,4 %). Cela nous permet de comprendre que la transition énergétique mondiale reste très en retrait par rapport aux attentes, notamment en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Notons néanmoins une baisse assez intéressante de 4 % de l’utilisation du nucléaire et de 0,7 % de l’utilisation du pétrole comme sources de production d’électricité. Néanmoins, cette baisse globale de l’utilisation du nucléaire est à mettre directement en lien avec la fermeture de plusieurs réacteurs en France afin de lutter contre des problèmes de corrosion.
Malgré l’écrasante présence des énergies non renouvelables, une lueur d’espoir se fait tout de même sentir. En effet, si certaines ont subi des baisses (nucléaire, pétrole), les autres n’ont fait l’objet que de très faibles hausses (charbon, gaz naturel, hydroélectricité). Or, si les énergies renouvelables restent encore très marginales, elles sont toutefois en très nette progression.
En effet, le solaire représentant seulement 4,5 % de la production d’électricité en 2022 a tout de même fait l’objet d’une hausse de 24,9 % depuis 2021. Même chose pour l’éolien, dont l’augmentation est de 13,5 % pour une part de 7,2 % de l’électricité produite en 2022. Citons également une hausse de 3,4 % des autres sources d’énergie renouvelables qui incluent notamment la biomasse, la géothermie ou encore les carburants propres.
