(Agence Ecofin) - En juillet dernier, alors que l’Afrique du Sud traversait une longue période de délestage, le président Ramaphosa avait déclaré « Les mesures que nous annonçons accéléreront la fin des délestages. Elles mettront notre pays sur la voie d’une énergie fiable, abordable et durable. »
La ministre sud-africaine des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement, Mme Barbara Creecy, a lancé des consultations publiques sur l’exemption pour les installations solaires photovoltaïques d’autorisation environnementale lorsqu’elles sont situées dans des zones de sensibilité environnementale moyenne ou faible.
En effet, selon la ministre, un outil de sélection a été mis au point pour identifier la sensibilité environnementale de certains sites. Ces sensibilités sont classées de « très élevées » et « élevées » à « moyennes » ou « faibles ». Par conséquent, sur la base de la sensibilité environnementale, une loi permet d’exempter les activités liées à l’énergie solaire de l’obtention d’une autorisation environnementale dans des zones délimitées comme étant de sensibilité faible ou moyenne.
Mme Creecy a donné au public 30 jours pour commenter l’exemption proposée qui est prévue par la section 24(2)(e) de la loi nationale sud-africaine sur la gestion de l’environnement.
Le mix électrique sud-africain est toujours dominé par le charbon, dont les centrales de plus en plus vieillissantes sont en grande partie responsables d’importants délestages. Le 25 juillet dernier, le président Cyril Ramaphosa avait d’ailleurs annoncé de nouvelles mesures pour faire face à la crise énergétique que traverse le pays.
Abdoullah Diop
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