(Agence Ecofin) - Face au défi que constitue la circulation sur les routes nigérianes, notamment dans les grandes villes, le gouvernement fédéral expérimente plusieurs options. L’une d’entre elles consiste à associer les capitaux privés au plan d’extension et d’amélioration de la qualité de route.
Le projet de mise en concession de 12 routes fédérales nigérianes a atteint l’étape finale avec la présélection de 18 soumissionnaires privilégiés. Les concessionnaires des infrastructures devraient être confirmés après approbation des certificats de conformité par la commission gouvernementale en charge de réguler la concession des infrastructures.
Le processus lancé en mai 2021 fait partie d’un plus vaste plan du gouvernement fédéral visant à attribuer à des opérateurs privés la gestion, et dans certains cas l’exploitation, de plusieurs infrastructures de transport (routière, portuaire, aéroportuaire) du pays. Il s’agit d’une démarche qui permet à l’Etat de se désinvestir de la gestion opérationnelle de ces infrastructures.
Le volet concernant les corridors routiers est à sa phase 1 et porte sur 1 963 km de routes représentant la distance cumulée des 12 autoroutes visées par la concession.
L’opérateur désigné s’emploiera à investir entre autres sur « l’agrandissement, le réalignement, la remise en état et l’entretien des chaussées et des ponts existants, la construction d’échangeurs et de passages pour piétons, la construction et l’exploitation d’installations de péage, de systèmes de circulation intelligents, d’une signalisation directionnelle, d’aires de repos et d’éclairage routier ».
L’aboutissement de ce processus contribuera à élargir le réseau routier et à améliorer la qualité des routes. Des facteurs qui devraient nettement renforcer la fluidité de la circulation.
Henoc Dossa
