(Agence Ecofin) - Au Zimbabwe, l’industrie laitière est l’un des principaux segments du secteur agricole. Dans cette branche qui reprend progressivement le chemin de la croissance après plus de 15 ans de marasme, l’heure est à l’optimisme pour certains acteurs.
Dairibord Holdings, le plus grand transformateur de lait du Zimbabwe prévoit de mettre en service une nouvelle usine d’ici la fin de cette année. D’un coût total de 1,5 million $, l’unité sera spécialisée dans la fabrication de crèmes glacées et de yaourt.
Avec cette installation, la compagnie compte relancer son offre dans les deux produits sur le marché après plusieurs mois d’interruption liée au démantèlement de son ancienne usine de Harare.
L’entreprise qui est cotée sur la Zimbabwe Stock Exchange (ZSE) entend ainsi donner un coup d’accélérateur à son plan d’expansion dans un contexte de concurrence de plus en plus exacerbée avec Prodairy, second poids lourd du secteur.
Si Dairibord comptait asseoir définitivement sa domination en démarrant des négociations en juillet 2020 pour une fusion avec Dendairy (3e acteur de l’industrie) qui aurait porté ses parts de marché à 50 %, les discussions ont été finalement annulées vers la fin du mois d’août de la même année.
Cette situation a notamment obligé la compagnie à se recentrer sur son partenariat avec Tavistock, son principal fournisseur en lait cru en lieu et place d’une production propre que lui aurait permis, le rapprochement avec Dendairy dont le cheptel laitier s’est étoffé ces dernières années.
Pour rappel, Dairibord a été privatisée en 1997 et détient actuellement 40 % des parts de marché du lait au Zimbabwe. Elle commercialise outre les produits laitiers, des boissons (sirops, thé et eaux minérales) et des condiments (mayonnaise et sauces vinaigrette).
Espoir Olodo
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