(Agence Ecofin) - La Zambie est le deuxième producteur africain de cuivre. Avec les besoins mondiaux importants dans ce métal afin de réussir la transition énergétique, ce pays, à l’instar de beaucoup d’autres en Afrique, a une nouvelle occasion de mieux partager la richesse créée par les Mines avec les populations.
En Zambie, le gouvernement veut augmenter sa participation dans les mines du pays. C’est ce qu’a annoncé mercredi le ministre des Mines Paul Kabuswe, précisant que cela permettrait aux Zambiens de maximiser le profit généré par ce pilier de l’économie. « À l’avenir, je ne pense pas qu’il y aura une mine où la Zambie possédera moins de 20 %. L’époque des participations de 10 % est révolue », explique-t-il, cité par Reuters.
A l’évidence, l’Etat zambien entend profiter du regain d’intérêt des investisseurs pour son sous-sol, particulièrement ses réserves de cuivre. Avec l’arrivée du président Hakainde Hichilema, une « nouvelle aube » souffle sur le secteur minier zambien avec l’annonce ces derniers mois de plusieurs centaines de millions de dollars d’investissements. Dans l’application de cette nouvelle mesure, il faudra néanmoins veiller à ne pas faire fuir à nouveau les investisseurs.
Ainsi, il n’est pas encore clair si la participation minimale de 20 % s’appliquera aux mines dans lesquelles l’Etat détient des parts, ou si cette nouvelle règle sera seulement appliquée pour les nouveaux projets. Notons que cette participation des Zambiens aux bénéfices du secteur minier pourrait aussi se traduire par l’entrée d’investisseurs locaux au capital des compagnies minières qui souhaitent investir dans le pays, comme c’est le cas avec les communautés locales en Afrique du Sud.
Emiliano Tossou
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