(Agence Ecofin) - Les travaux sur le projet de cuivre namibien Haib sont suspendus depuis le litige entre l’Etat et Deep-South au sujet d’un renouvellement de licence. Alors que l’affaire est actuellement devant la justice, la compagnie canadienne cherche d’autres opportunités d’exploration sur le continent.
La compagnie minière Deep-South Resources va acquérir trois nouvelles licences d’exploration de cuivre dans la province zambienne de Copperbelt. Elle vient pour cela de conclure un accord définitif avec Word Class Minerals Venture qui lui cèdera progressivement jusqu’à 80 % d’intérêts dans les permis.
$DSM.V $DSM to acquire up to 80% of three strategically well situated licences in the heart of one of the most prolific copper belts in the world in the heart of the #Zambia #copper belt ⛏️⚒️ https://t.co/jNzCOv2ZU5
— Deep-South Resources (@deepsouthres) April 7, 2022
Dans les détails, Deep-South effectuera en échange plusieurs paiements par étape, mais investira également des fonds dans des programmes d’exploration sur les licences en question. Ces dernières englobent les projets Luanshya West, Chililabombwe et Mpongwe.
Cette transaction intervient alors que la compagnie cotée sur TSX-V à Toronto traine depuis plusieurs mois un litige avec le gouvernement namibien au sujet de son projet de cuivre phare Haib. La Namibie a en effet décidé en juin dernier de ne pas renouveler le permis d’exploration de la société pour « non-respect du cahier des charges », une raison que Deep-South a rejetée.
« Bien que le rétablissement de la licence sur le projet de cuivre Haib, en Namibie, reste notre priorité numéro un, nous sommes très enthousiastes à l’idée d’acquérir ces licences stratégiquement bien situées au cœur de l’une des ceintures de cuivre les plus prolifiques du monde », a commenté le président de la société, John Akwenye.
Si au stade actuel, il est encore trop tôt pour évaluer le potentiel des nouvelles licences acquises en Zambie, rappelons que les estimations actuelles à Haib indiquent que le projet namibien a la capacité de produire annuellement 35 332 tonnes de cathodes de cuivre et 51 080 tonnes de sulfates de cuivre. La production pourrait y démarrer avec un investissement de 341 millions $ pour une durée de vie de la mine estimée à 24 ans.
Louis-Nino Kansoun
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