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Un nouveau pays rejoint la Chine dans son projet de base lunaire

Un nouveau pays rejoint la Chine dans son projet de base lunaire

  • mardi 24 octobre 2023
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Ce lundi, la Biélorussie a officiellement rejoint la Chine dans son programme de Station internationale de recherche lunaire (ILRS) à la suite d’une vidéoconférence avec l’Administration spatiale nationale chinoise (CNSA). Pourquoi une telle adhésion et qui sont les autres signataires ?


La Biélorussie bientôt sur la Lune avec la Chine ?


Ce 23 octobre, Vladimir Gusakov, le président du Présidium de l’Académie nationale des sciences de Biélorussie (NASB), et Zhang Kejian, administrateur de la CNSA, ont signé une déclaration commune sur la coopération dans le cadre du programme de l’ILRS. Pour rappel, ce projet dirigé par la Chine a pour objectif de construire une base permanente d’ici les années 2030, avec des missions précurseurs dans les années 2020. Considérez ce projet comme un programme parallèle et potentiellement concurrent au programme Artemis dirigé par la NASA.







L’accord avec la Biélorussie implique la création et l’exploitation de cette future base lunaire avec un large éventail de domaines couverts. Selon la déclaration commune, ces domaines de coopération comprennent la recherche fondamentale et appliquée dans le domaine de l’ingénierie et des technologies pour l’utilisation de l’espace, le développement de nouveaux matériaux et de composants électroniques, ainsi que la formation et le perfectionnement du personnel scientifique et des spécialistes. D’autres domaines de coopération seront déterminés d’un commun accord entre les parties.


La Biélorussie a également des liens militaires de longue date avec la Chine, notamment avec la construction et le lancement du satellite de communication Belintersat 1 en 2016.




chine lune station

Crédits : 3DSculptor/iStock

Qui sont les autres signataires ?


Cette nouvelle annonce intervient peu de temps après l’adhésion du Pakistan au même projet. D’autres partenaires incluent l’Azerbaïdjan, l’Afrique du Sud, le Vénézuéla, la Russie, la Asia-Pacific Space Cooperation Organization (APSCO), l’International Lunar Observatory Association (ILOA, Hawaii) ou encore le National Astronomical Research Institute of Thailand (NARIT).







Notez que toutes ces collaborations sont considérées comme ayant une pertinence plus politique que technique. Par exemple, le Pakistan, qui n’a que trois satellites actifs en orbite, dépend largement de la Chine pour ses capacités de lancement, et non l’inverse. Toutes ces adhésions soutiennent finalement les projets lunaires chinois sur la scène internationale.


D’après Spacenews, la Chine s’est engagée à finaliser des accords avec d’autres agences et organisations spatiales pour les membres fondateurs de l’ILRS d’ici octobre. Pour coordonner cette initiative, la Chine a créé l’organisation ILRSCO à Hefei, dans la province d’Anhui. Ce projet avait été officialisé en juin 2021 lorsque la Chine et la Russie ont présenté une feuille de route commune pour l’ILRS. Cependant, Pékin semble avoir pris le rôle de chef de file du projet depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.


De leur côté, les États-Unis ont récemment élargi leur programme Artemis en ajoutant l’Allemagne comme 29e signataire avec pour objectif d’exécuter des missions habitées autour et sur la Lune d’ici 2025. La France avait également signé il y a quelques mois.










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