(Agence Ecofin) - Aux Etats-Unis, l’administration Trump veut distribuer le (possible) vaccin contre la Covid-19, dès le 1er novembre prochain (soit deux jours avant les élections présidentielles). Le gouvernement central a demandé aux Etats de se préparer à cet effet.
Washington a même conclu un accord avec un spécialiste, McKesson Corp, pour la mise en place de centres de distribution, au cas où le vaccin serait disponible. Outre la logisique, la Maison Blanche met également les bouchées doubles, au niveau administratif et légal, pour rendre possible cette distribution express.
Selon les documents techniques, une dose de rappel devrait également être nécessaire, quelques semaines après la première injection.
Notons que, malgré des résultats « encourageants », largement repris dans les médias occidentaux, il n’y a encore aucune certitude qu’un vaccin puisse être disponible à cette date (ce qui serait un délai remarquablement court, pour ce type de substance biologique active). Habituellement, la conception et la mise en circulation d’un vaccin requiert des années, voire des décennies de travail, de test et de monitoring, surtout pour éviter des effets secondaires potentiellement graves.
A ce jour, 3 firmes occidentales sont en tête dans leurs essais cliniques de phase 3 (impliquant des dizaines de milliers de participants) : AstraZeneca, en partenariat avec l'Université d'Oxford en Angleterre ; Moderna, avec l'INH américain ; et l'alliance Pfizer/BioNTech.
Ayi Renaud Dossavi
