(Agence Ecofin) - Paratus Group a enrichi son réseau de fibre optique africain d’une redondance supplémentaire. La nouvelle route à haut débit, longue de 750 km, relie le Mozambique à l’Afrique du Sud. Elle viendra enrichir le trafic Internet offert par la société télécoms en Afrique Australe, de l’Est et de l’Ouest.
Paratus Group, le fournisseur de connectivité Internet à haut débit présent dans six pays d’Afrique, a achevé son tronçon de fibre optique Maputo – Johannesburg en passant par l’Eswatini. La société qui l’a annoncé le 3 septembre 2020 a ainsi relié le Mozambique à l’Afrique du Sud.
Le lien de 750 kilomètres, qui servira de redondance supplémentaire à son réseau panafricain de fibre optique, se connectera non seulement à la route Trans-Kalahari Fiber (TKF) qui s'étend déjà à travers divers pays d’Afrique australe, mais sera également le deuxième tronçon est-ouest complété par l'opérateur après celui de Swakopmund – Dar es Salaam en août 2019, reliant la Namibie à la Tanzanie.
Rolf Mendelsohn, le directeur technique de Paratus Group, a expliqué que « cela a pris des mois de planification méticuleuse et nous avons connu des retards importants en raison de la pandémie qui a balayé le monde. Cette semaine, nous avons pu commencer les tests de liaison et le premier trafic en direct a traversé la ligne. Avant d'activer cet itinéraire plus court, la majorité du trafic vers Maputo devrait passer par Mtinzini sur les systèmes de câbles SEACOM ou EASSY. La latence est réduite de moitié, de 18 millisecondes à 9 millisecondes ».
Pour ce nouvel itinéraire, Pratus Group indique qu’il a été décidé de déployer la dernière technologie cohérente Infinera, fonctionnant à des longueurs d'onde de 100 Go. Cet investissement de qualité, Barney Harmse (photo) le PDG de Paratus Group a affirmé qu’il témoigne une fois de plus de « notre engagement à investir en Afrique, et nous continuons de le faire dans des conditions économiques difficiles. La pandémie de Covid-19 a exercé une pression énorme sur diverses économies et nous ne pouvons tout simplement pas permettre que cela entrave le développement de l'Afrique ».
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