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Le HCR organise un cours de droit sur la nationalité pour les praticiens francophones en Afrique

Le HCR organise un cours de droit sur la nationalité pour les praticiens francophones en Afrique

  • vendredi 14 janvier 2022
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(Agence Ecofin) - En Afrique, un grand nombre de personnes ne sont reconnues par aucun Etat. Face à cette situation, le HCR a lancé une campagne mondiale pour éradiquer le phénomène.


Le Bureau régional du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, basé à Dakar, a ouvert les inscriptions pour son cours annuel sur le droit de l’apatridie et de la nationalité. L’apatridie est la situation d’une personne qu’aucun Etat ne reconnaît comme son ressortissant par application de sa législation.


Le cours vise à favoriser la recherche et  faciliter le partage de connaissances et d’expériences sur la question de l’apatridie. Il cible les professionnels, les chercheurs et les doctorants francophones venant principalement de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique centrale et du monde francophone en général, œuvrant dans les domaines de l’état civil, de l’identité, du droit de la nationalité et de la citoyenneté, du droit privé international et du droit international public, entre autres.


Le cours présentiel dispensé en collaboration avec l’Université catholique d’Afrique centrale se tiendra à Yaoundé, du 25 au 29 juillet 2022. La formation en français est interdisciplinaire et s’articule autour des thématiques suivantes : enjeux, causes et conséquences de l’apatridie ; anthropologie, environnement, nationalité et apatridie ; rôle du HCR dans la lutte contre l’apatridie ; identification et protection des personnes apatrides ; prévention de l’apatridie, et enfin état civil et apatridie.


Le HCR prendra en charge les dépenses relatives au déplacement des participants ainsi que leur restauration durant le cours. L’Université catholique de Yaoundé offrira l’hébergement en cité universitaire.   


Les personnes apatrides sont nombreuses dans le monde. En 2018, on comptait 700 000 personnes rien que pour l’Afrique de l’Ouest. Leur statut les expose à des violations graves de leurs droits fondamentaux : incapacité d'obtenir des documents d'identité, l’exclusion des services sociaux de base comme la santé et l’éducation, et difficultés pour obtenir un emploi.  


La date limite de réception des candidatures est fixée au 25 février 2022.


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Vanessa Ngono Atangana


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