(Agence Ecofin) - Il abrite aujourd’hui moins de 1 500 personnes dont la plupart attendent les démarches nécessaires à leur rapatriement. Les exilés qui le désirent peuvent toutefois continuer à bénéficier du statut de réfugié, sur demande adressée aux organes compétents.
Ouvert il y a un peu plus d’une décennie, le camp de réfugiés d’Avépozo situé en périphérie de Lomé et accueillant majoritairement des déplacés de la crise ivoirienne des années 2000, devrait fermer ses portes d’ici le 30 juin 2022. Ceci conformément la décision de mettre fin au statut de réfugié pour les Ivoiriens, prise conjointement par le HCR, l’Etat de Côte d’Ivoire et les pays d’accueil.
« Les circonstances dans lesquelles de nombreux Ivoiriens ont fui leur pays en tant que réfugiés ont cessé d'exister et beaucoup d'entre eux n'ont plus besoin de protection internationale », avait alors communiqué l’organe onusien. Il a néanmoins précisé que les Ivoiriens se sentant toujours en danger peuvent demander une exemption pour continuer à bénéficier du statut de réfugié et des droits afférents.
Après avoir enregistré jusqu’à 12 000 pensionnaires en 2011, le camp abrite aujourd'hui moins de 1 500 personnes. Ces dernières, en attente de leur rapatriement ou de l'octroi du droit d'asile, ont reçu jeudi la visite d’une délégation du ministère de l’Action sociale et du Pnud. Un important lot de vivres et d’équipements leur a été octroyé par la représentation nationale du HCR et les agences onusiennes basées au Togo.