Actuellement, un groupe chinois teste un prototype de voiture volante électrique dont l’autonomie semble tout à fait exceptionnelle. S’il ne s’agit évidemment pas du tout premier eVTOL ayant vu le jour, l’engin pourrait en théorie s’approcher de ce à quoi pourrait ressembler les taxis aériens du futur.
Une surprenante autonomie de 200 km
Alors que de nombreux projets de voitures et taxis volants existent, la plupart n’a pas encore donné satisfaction au point de s’installer véritablement dans les airs de nos villes. La société la plus proche du but est peut-être Volocopter, ayant reçu le feu vert de l’Union Européenne en 2019, validant ainsi les processus de développement et de construction. En début d’année 2024, la société allemande a par ailleurs négocié avec la ville de Paris pour proposer ses services durant les Jeux Olympiques, sans succès.
Une société chinoise pourrait également s’approcher du Graal, comme l’explique le média Car News China dans un article du 18 décembre 2024. Le groupe GAC – via sa marque Govy – travaille sur son taxi volant électrique (eVTOL) baptisé AirCar et teste actuellement un prototype pouvant accueillir jusqu’à quatre passagers.
L’engin est équipé d’un système de propulsion distribué à huit axes, d’un ventilateur électrique à entraînement direct de 100 kW ainsi que d’un système de contrôle hétérogène à triple redondance. Govy indique également une surprenante autonomie de 200 km et un temps de charge rapide de seulement 30 minutes. De plus, une autre version du prototype est déjà prévue, dont l’autonomie s’approchera des 400 km afin de cibler les voyages longue distance.
Un programme de démonstration pour 2027
La marque Govy prévoit dès 2025 le début de la certification de navigabilité concernant le AirCar mais également, la mise en place des lignes de production et l’ouverture des réservations. Toutefois, les clients intéressés devront se montrer très patients. Après ces premières étapes, la marque lancera un programme de démonstration en 2027, dans un rayon de 20 km autour des villes de Hong Kong et Macao, notamment.
Si l’autonomie de l’engin semble être sa principale caractéristique, d’autres éléments peuvent être soulignés. En effet, plus de 90% de sa structure est constituée de matériaux composites en fibre de carbone. Citons également la présence d’un système intelligent de détection, de décision et d’évitement d’obstacles, incluant un dispositif de perception radar, des caméras, une unité de calcul et un système de navigation « par fusion ».
La Chine tient peut-être ici le véritable eVTOL du futur mais il incombe d’attendre afin d’observer les résultats des prochaines étapes fixées par Govy. La société est néanmoins restée silencieuse sur le prix des trajets aériens qui seront proposées lors du programme de démonstration.
