(Agence Ecofin) - En prélude au projet de transporteur panafricain mûri par Kenya Airways (KQ) et South African Airways (SAA), les deux transporteurs multiplient les partenariats pour élargir et améliorer leurs services, avec comme principal objectif de s’offrir une part plus importante du marché continental.
Kenya Airways (KQ), suite à un autre accord signé il y a quelques semaines avec South African Airways, a commencé à transporter pour le compte de ce dernier du fret.
« KQ transporte des marchandises pour nous sur des routes où nous n’opérons pas en tant que fournisseur de services tiers. Ils font du fret pour nous parce que nous n’avons pas la capacité de le faire. Nous n’exploitons que 9 avions sur 50 parce que nous avons fait faillite », a déclaré, mardi dernier, le PDG par intérim de South African Airways (SAA), John Lamola.
L’accord intervient dans un contexte où les deux transporteurs sont à pied d'œuvre pour créer une compagnie aérienne panafricaine en 2023, un projet qui vise à leur offrir de nouvelles opportunités de trafic en Afrique comme ailleurs dans le monde. Dans une récente annonce en date d’avril 2022, les dirigeants des deux sociétés ont confié que le projet est à l’étape de mobilisation des investisseurs avec des campagnes prévues pour être menées auprès des bailleurs d’Afrique, de Londres et des USA.
Hormis l’accord de fret, un autre partenariat existe entre les deux transporteurs portant sur l’accès au salon VIP, lequel permet aux clients en classe affaires de KQ d’avoir un accès exclusif aux services de salon de la SAA à l’aéroport international O.R Tambo de Johannesburg.
Ces pactes permettent aux deux entreprises de fédérer leurs moyens afin de s’offrir des avantages concurrentiels par rapport à leurs rivaux et surtout d’amorcer avec la croissance pour redresser leurs trésoreries respectives en difficulté depuis quelques années.