(Agence Ecofin) - Transformer et commercialiser la noix de coco, c’est l’entreprise dans laquelle s’est lancé avec succès Emerson Sery, étudiant en droit privé à l’Université Félix-Houphouët-Boigny. Le jeune ivoirien est aujourd’hui à la tête d’un business florissant, avec 5 employés, 2 unités de transport et 4 points de vente dans Abidjan.
C’est sous la pression financière de ses études qu’Emerson rejoint un ami pour l’aider à vendre des noix. Très vite, il se rend compte du potentiel de l’activité : « On écoulait 100 à 200 noix par jour à notre seul point de vente, et j’ai analysé qu’on pouvait en vendre jusqu’à 400 » affirme-t-il. Il décide donc de tenter l’aventure de son côté.
Avec de grosses difficultés au début, notamment la conservation des cocos, l’établissement et la fidélisation de la base de clients, il parvient à vendre à peine 50 noix par jour, pour un bénéfice de 8000 FCFA (14,3 USD). A force de persévérance néanmoins, il en est aujourd’hui entre 4000 et 6000 noix vendues chaque mois. Mais il ne se limite pas qu’à cela.
Sous la marque Commissaire Coco (son surnom), il vend également des produits dérivés tels que du lait et de l’huile de coco, des snacks de coco rapé et de toffee de coco. Il commerciale également les coques des noix, très prisées comme combustible, et projette de se lancer dans la fabrication de savon noir à base de coco.
La volonté et la pugnacité d’Emerson Sery ont séduit de nombreux Ivoiriens qui lui manifestent leur admiration et leur soutien. Il est plutôt populaire sur les réseaux sociaux comme le montre la vidéo plus haut, qui a recueilli sur le Facebook de l’Agence Ecofin, pas moins de 675 mille vues, 25 mille ‘’J’aime’’ et un millier de commentaires enthousiastes.
Commissaire Coco vise désormais d’autres villes de Côte d’Ivoire ou la demande en noix de coco est forte. Son rêve est de conquérir le pays, puis l’Afrique, en imposant sa marque comme un leader du domaine.