(Agence Ecofin) - Au Burkina Faso, l’aéroport de Ouagadougou passera par 3 semaines d’évaluation, à compter du 28 septembre. C'est pour l’obtention de sa certification OACI. La plateforme, qui a traité environ 617 000 passagers l’an dernier, espère décrocher le précieux sésame d’ici fin 2020.
L’aéroport international Thomas Sankara de Ouagadougou entre dans la dernière phase du processus de certification de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Du 28 septembre au 16 octobre, la plateforme subira des inspections techniques et des vérifications sur site dans ce cadre.
Cette étape, qui vient à la suite de la mise à jour de la documentation technique, vise à attester de la conformité des procédures opérationnelles et des infrastructures de l’aéroport aux standards de l’OACI.
A l’issue de ce contrôle, des constats seront relevés et un plan d’action correctif devra être élaboré. Ce n’est qu’après validation dudit plan, par l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) du Burkina Faso, que le précieux sésame sera délivré. Si tout se passe comme prévu, cette certification pourrait intervenir d’ici la fin de l’année.
Construit dans les années 60, la piste de l’aéroport de Ouagadougou sort de quatre mois de travaux de réhabilitation lancés le 16 mars 2020. L’objectif était justement de la mettre aux normes de l’OACI, dans l’optique de finaliser son processus de certification déjà entamé. Le chantier a été exécuté par SOGEA SATOM.
Pour rappel, la plateforme a repris avec les vols réguliers depuis le 1er août à la faveur de la réouverture des frontières aériennes. En 2019, l’aéroport de Ouagadougou, base opérationnelle d’Air Burkina, a accueilli près de 617 000 passagers.
Romuald Ngueyap
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