(Agence Ecofin) - Au Zimbabwe, le blé est l’une des cultures les plus importantes, comptant pour environ 5 % du PIB agricole. Dans le pays, l’exécutif multiplie les investissements pour soutenir les perspectives de croissance de la filière.
Au Zimbabwe, l’exécutif a procédé le 5 octobre dernier au lancement du Fonds de développement de l’irrigation des petits exploitants agricoles (SIIDF), rapporte le quotidien local The Herald.
D’une valeur de 20 millions $, cette facilité financière qui sera mise en œuvre à partir de janvier 2023, sera alimentée par l’enveloppe de 961 millions $ reçue par le pays de la part du Fonds monétaire international (FMI) au titre des droits de tirage spéciaux (DTS) accordés par l’institution financière à ses membres.
Selon les autorités, l’initiative vise principalement à réhabiliter 18 systèmes d’irrigation pour couvrir plus de 2 700 hectares de terres agricoles supplémentaires à travers le pays. Elle devrait en outre permettre d’augmenter la production locale de blé de 15 000 tonnes par an.
Il faut rappeler que le pays prévoit une récolte exceptionnelle de blé d’hiver au cours de cette année. D’après les projections de l’exécutif, la production devrait augmenter de 15 % par rapport à la saison précédente pour s’établir à 380 000 tonnes d’ici fin octobre 2022 alors que les besoins nationaux annuels s’élèvent à 360 000 tonnes. « Nous avons le potentiel pour faire plus, en nous appuyant sur le succès du blé d’hiver, nous pourrons faire plus pour l’été », a déclaré Anxious Masuka, ministre de l’Agriculture.
Pour rappel, le blé est la culture de base la plus importante au Zimbabwe après le maïs. Dans le pays, les importations de la céréale ont coûté 80,6 millions $ en 2021 selon les données compilées sur la plateforme Trademap.
Stéphanas Assocle (Stagiaire)
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