(Agence Ecofin) - Au Zimbabwe, l’exécutif ouvrira avant la fin de 2020, une bourse de négoce des matières premières agricoles. Ce nouveau centre permettra aux acteurs du secteur privé d’échanger le coton, le maïs et le blé.
Au Zimbabwe, le gouvernement compte installer une bourse de produits agricoles avant la fin de cette année. D’après les informations rapportées par Bloomberg, cette nouvelle place permettra de déterminer librement par le jeu de l’offre et de la demande les tarifs de spéculations comme le maïs, le blé et le coton.
Selon Mthuli Ncube, ministre des Finances, la bourse sera pleinement opérationnelle en 2021 et assurera aux producteurs des « prix équitables ». Cette décision des autorités marque la fin du système dans lequel l’exécutif fixait les tarifs de livraison des produits agricoles par le biais de l’Office de commercialisation des céréales (GMB).
Cette dernière qui détient actuellement le monopole dans l’achat et la vente des produits agricoles fait face depuis quelques années à des critiques relatives à la faiblesse de la rémunération accordée et aux retards accumulés dans le paiement des exploitants.
Plus largement, la nouvelle approche préconisée par le gouvernement devrait contribuer un peu plus à la libéralisation du marché agricole zimbabwéen.
Au Zimbabwe, l’agriculture est le moteur de l’économie. Elle représente environ 20 % du PIB et génère 40 % des recettes totales d’exportation.
Espoir Olodo
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