(Agence Ecofin) - Alors que la Zambie connait une baisse de sa production d'électricité, son présidant a récemment déclaré qu’il allait s’engager avec son homologue zimbabwéen dans une « conversation familiale » privée sur l'utilisation et la gestion de la centrale hydroélectrique du barrage de Kariba.
Suite à la réduction de la production d'électricité après une forte baisse du niveau des eaux du lac Kariba, les autorités zambiennes ont officiellement commencé à rationner l'approvisionnement en électricité des entreprises minières. L’annonce a été faite le mardi 10 janvier par le président de la compagnie publique d'électricité du pays, Zesco.
Début janvier, Zesco doublait déjà le nombre d'heures de coupure de l'approvisionnement des clients domestiques en électricité, à douze heures par jour.
Faisant référence aux sociétés minières concernées par ce rationnement, le président de la Zesco, M. Vickson Ncube, a déclaré « Nous leur avons demandé de céder 180 MW, mais après des négociations, nous sommes descendus à 110 MW », ce qui est un coup dur pour le secteur, même si M. Ncube a assuré que le rationnement devrait être réduit d'ici mi-février, à mesure que les niveaux d'eau augmentent.
En effet, en Zambie, les barrages hydroélectriques contribuent à plus de 75 % de la production d'électricité. En plus des millions de personnes qui se retrouvent sans électricité pendant plusieurs heures par jour, c’est maintenant au tour de l’industrie minière d’en pâtir, sachant que la Zambie est notamment l’un des principaux producteurs de cuivre en Afrique.
Abdoullah Diop
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