(Agence Ecofin) - Le 11 aout 2021, le président kényan Uhuru Kenyatta, lors d’une réunion virtuelle avec la ministre sud-africaine des Relations internationales Naledi Pandor, a annoncé que le transport aérien sera un levier pour intensifier les échanges entre les deux pays. Un acte fort vient d’être posé dans ce sens.
South African Airways (SAA) de et Kenya Airways (KQ), les pavillons nationaux de l’Afrique du Sud et du Kenya, envisagent de mettre sur pied un groupe aérien panafricain. Les deux parties – représentées par le directeur général de KQ, Allan Kilavuka (photo, à droite), et celui par intérim de SAA, Thomas Kgokolo (photo, à gauche) – ont signé un mémorandum de coopération, le mardi 28 septembre, pour signifier leur volonté de passer à l’étape de mise en œuvre de cette ambition commune.
NEWS: We are pleased to announce the signing of a Memorandum of Cooperation with @flysaa. This partnership has a longer-term view to co-starting a Pan-African Airline Group that will enhance mutual growth potential between our two carriers. Read more via https://t.co/btHimZo7Xy pic.twitter.com/ovA3aOCQ6i
— Kenya Airways (@KenyaAirways) September 28, 2021
Le modèle envisagé pour ce partenariat est tel que chaque compagnie conservera sa personnalité morale et pourra poursuivre des coopérations commerciales avec d'autres transporteurs. « Il ne s'agit pas d'une fusion, mais d'un partenariat qui vise à réorganiser les actifs de KQ et de SAA en un écosystème qui rendra le secteur de l'aviation sud-africain et kényan plus compétitif », a déclaré Kenya Airways dans un communiqué.
La SAA (repêchée des abîmes de la faillite grâce à un plan de sauvetage et qui a repris les airs la semaine dernière) et la KQ (sévèrement affectée par la chute du trafic mondial occasionné par la Covid) comptent sur cette coopération pour mieux se relancer.
« L’avenir de l’aviation et sa survie à long terme reposent sur la coopération. La collaboration entre KQ et SAA améliorera l’offre client en disposant d’un réseau combiné passagers et cargo plus large. Elle favorisera l’échange d’expertise, l’innovation, les meilleures pratiques et l’adoption de solutions locales dans le domaine technique et face aux défis opérationnels », a déclaré Allan Kilavuka.
Pour Thomas Kgokolo, la combinaison des moyens et expertises des deux pavillons stimulera « les circuits touristiques du Kenya et de l’Afrique du Sud qui représentent une part importante de la croissance du PIB des deux pays ».
Henoc Dossa (stagiaire)