(Agence Ecofin) - Shell veut respecter ses engagements pour le climat conformément à son plan de neutralité carbone d’ici 2050. Ainsi la société commence déjà par réduire partiellement sa production avant 2030.
La Royal Dutch Shell, à travers ses filiales Shell Egypte et Shell Autriche, a bouclé la vente de ses actifs dans le désert occidental d’Egypte. Cette vente a été conclue avec un consortium composé de filiales de Cheiron Petroleum et de Cairn Energy pour un montant de base de 646 millions de dollars. Il s’agit d’un portefeuille d’intérêts de production, de développement et d’exploration de pétrole et de gaz.
La transaction a prévu également des paiements supplémentaires pouvant atteindre 280 millions de dollars entre 2021 et 2024, en fonction du prix du pétrole et des résultats de nouvelles explorations.
L’annonce fait suite à la réception de toutes les approbations réglementaires exigées. Elle permettra à Shell de se focaliser sur ses autres activités en Egypte qui comprennent en amont, les infrastructures existantes dans le West Delta Deep Marine (WDDM), le projet Harmattan Deep et les zones d’exploration dans les sept nouveaux blocs du delta du Nil, de la Méditerranée occidentale et de la mer Rouge.
Le groupe entend aussi se recentrer sur ses activités en intermédiaire par le biais de la coentreprise Egyptian LNG et en aval à travers Shell Lubricants Egypt (SLE).
Pour Simon Thomson, directeur général de Cairn, « l’ajout des actifs du désert occidental au portefeuille du consortium est une première étape significative dans l’expansion et la diversification de la base d’actifs producteurs et du potentiel d’exploration de la société ».
Thomson a par ailleurs annoncé qu’un directeur général pour l’Egypte avait été nommé. Il s’agit de Eleanor Rowley, ex-vice-présidente de l’exploration pour le Moyen-Orient, la mer Caspienne, l’Afrique du Nord et l’Europe du Sud chez TotalEnergies.
