(Agence Ecofin) - D’ici 2050, le Rwanda ambitionne de devenir un hub dans le domaine de la santé en Afrique. Outre les infrastructures, le pays entend maîtriser la technologie médicale et renforcer les compétences de son personnel.
Le ministère de la Santé du Rwanda et l’Université du Rwanda (UR) ont signé un accord visant la formation continue des professionnels de la santé. L’accord signé le lundi 29 août, implique également des structures hospitalières, à l’instar du CHU de Butare, l’Hôpital militaire du Rwanda, l’Hôpital d’enseignement de Kigali et l’Hôpital King Faisal.
This MoU was sign in an effort to ensure adequate education and training of health professionals, ensure continuous learning assessment and continue enforcement of ethics as recommended by the 17th National Leadership Retreat pic.twitter.com/YJD1jb2OhN
— Ministry of Health | Rwanda (@RwandaHealth) August 29, 2022
Dans le cadre de ce partenariat, l'Université du Rwanda aidera à élaborer les programmes de cours pour les professionnels de la santé. Ils seront axés dans le diagnostic et le traitement de certaines maladies, des opérations chirurgicales telles que des transplantations d'organes et les examens médicaux avancés, ainsi que les services nécessitant la médecine nucléaire.
Jusqu’ici, pour ces cas, les Rwandais sont contraints à se rendre à l’étranger. Avec ce partenariat, « les travailleurs de la santé pourront acquérir les compétences nécessaires pour fournir les services médicaux que les patients recherchent dans les pays étrangers », a noté le ministre de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.
Dans le même temps, il s’agit de rehausser le système sanitaire rwandais en répondant à la demande interne en personnel de la santé.
Au Rwanda, la demande de médecins généralistes et spécialistes est forte. Le pays vient d’ouvrir 9 hôpitaux qui ont besoin de personnel. En plus, Kigali aspire à devenir un hub de la santé en Afrique, d’ici 2050. Entre les investissements dans les infrastructures et dans la ressource humaine, le pays compte aussi sur l’introduction de l’Intelligence artificielle (IA), afin de moderniser son système sanitaire.
Vanessa Ngono Atangana