(Agence Ecofin) - En Asie, l’Inde et la Chine semblent vouloir calmer le jeu, dans leur querelle transfrontalière autour de la région du Ladakh. C’est ainsi qu'au sortir d’une réunion hier jeudi à Moscou, entre leurs ministres des affaires étrangères, Beijing et Delhi annoncent vouloir "se désengager rapidement" de l’impasse dans laquelle ils se trouvent.
« La situation actuelle n'est dans l'intérêt d'aucune des deux parties », soutiennent-ils dans une déclaration commune. Les deux puissances nucléaires « ont donc convenu que les troupes frontalières des deux parties devraient poursuivre leur dialogue, se désengager rapidement, maintenir une distance appropriée et apaiser les tensions ».
Rappelons que les deux voisins se sont mutuellement renvoyés la responsabilité, suite aux affrontements meurtriers dans la région himalayenne du Ladakh, le long de cette frontière mal délimitée.
Selon les accords bilatéraux entre les deux pays, il est interdit d’utiliser des armes à feu, le long de cette zone tampon. Mais plusieurs incidents, incluant des mouvements de troupes, des kidnappings de citoyens, voire des corps à corps meurtriers, avaient cependant émaillé la zone, ravivant les tensions entre les deux géants asiatiques jusqu'à récemment.
Pour rappel, selon GlobalFirePower, la Chine et l’Inde, pays dotés de l’arme atomique, sont respectivement les 3è et 4è puissances militaires mondiales, juste derrière les Etats-Unis et la Russie. En comparaison, les deux plus grandes puissances militaires du continent africain, sont l’Algérie et l'Afrique du Sud, respectivement 28è et 29è dans ce classement.
Ayi Renaud Dossavi
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