(Agence Ecofin) - Ce mardi 5 avril, le prix du Brent s’est négocié à 108 $ à l’ouverture des marchés. Stimulé par la guerre en Ukraine, la faiblesse des stocks et la contraction de l’offre, le prix du baril connait une tendance particulièrement haussière depuis février.
Au Kenya, l’Autorité de régulation de l’énergie et du pétrole (EPRA) a fait état d’une pénurie en carburants dans plusieurs régions du pays, ce qui empêche les consommateurs de s’approvisionner normalement. Elle explique cette situation par les retards enregistrés dans le versement de la subvention aux négociants de pétrole.
La situation a contraint de nombreuses stations-service à suspendre leurs activités. Le problème a en outre soulevé d’importantes questions, dont celle de la surenchère au niveau des distributeurs ayant encore des stocks.
A cela, l’EPRA a répondu qu’elle s’engage à surveiller de près la chaîne d’approvisionnement. Elle a ajouté que le ministère du Pétrole réglerait toute réclamation en suspens découlant du processus de stabilisation des prix.
Le président Uhuru Kenyatta a signé le lundi 4 avril, cinq projets de loi, dont un cadre qui prévoit l’allocation d’un budget d’environ 299 millions de dollars pour stabiliser le prix du carburant et protéger la population contre l’aggravation de la crise énergétique mondiale.
4/4 A sum of Shs 34,446,813,295 from the Supplementary Budget has been allocated to the Government fuel stabilization programme aimed at cushioning Kenyans from high cost fuel prices occasioned by the worsening global energy crisis.
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— State House Kenya (@StateHouseKenya) April 4, 2022
Lorianne Biaou