(Agence Ecofin) - L’obtention du permis minier est une étape majeure dans le développement d’un projet minier, car elle constitue généralement le dernier obstacle règlementaire et favorise ensuite la mobilisation des fonds auprès des investisseurs. La procédure peut durer plusieurs mois.
En Ouganda, la junior minière Ionic Rare Earths a annoncé le lundi 12 septembre le lancement du processus de demande du permis d’exploitation minière pour son projet de terres rares Makuutu. La demande concerne une zone de 44 km², sur les 300 km² du projet, connue pour héberger une ressource indiquée de 259 millions de tonnes titrant 740 parties par million de TREO-CeO2.
Ionic Rare Earths Limited $IXR is pleased to advise the Mining Licence Application process for the Makuutu Rare Earths Project has been initiated.
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— Ionic Rare Earths Limited (@IONIC_RE) September 11, 2022
Même si cette procédure doit durer plusieurs mois, elle marque néanmoins une évolution majeure pour la société arrivée il y a trois ans sur l’actif qu’elle détient désormais à 60 %. Il faut souligner que l’octroi potentiel d’une licence minière interviendra après celui du permis environnemental pour lequel une étude d’évaluation des impacts environnementaux et sociaux (ESIA) est en attente d’approbation.
L’obtention de ces divers documents sera un signal positif envoyé aux investisseurs, car elle signifiera que les obstacles règlementaires ont été franchis avec succès, permettant donc la construction d’une mine. La construction de la mine reste également soumise à une décision finale d’investissement et la mobilisation des fonds nécessaires.
Selon l’étude exploratoire publiée en avril 2021, Makuutu peut initialement produire 29 400 tonnes d’équivalents oxyde de terres rares sur 11 ans, grâce à un investissement de 89 millions $.
Emiliano Tossou
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