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Non, les humains ne se trouvent pas au sommet de la chaîne alimentaire

Non, les humains ne se trouvent pas au sommet de la chaîne alimentaire

  • lundi 23 octobre 2023
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Il y a plus d’une quinzaine d’années, un anthropologue américain affirmait que si l’Homme n’est pas souvent une proie, il ne se trouve pas pour autant au sommet de la chaîne alimentaire. Il évoquait même à l’époque le « niveau trophique plutôt bas » de l’humanité.


Cinq niveaux trophiques dans la chaîne alimentaire


Les interactions entre les humains qui vivent en ville et les animaux sauvages sont très rares, à part peut-être lors d’une visite au zoo. Ainsi, des animaux tels que les tigres, les lions ou encore les ours ne font pas partie du quotidien des citadins, ce qui laisse planer le doute sur leur qualité de « mangeurs d’hommes ». Pourtant, les humains ne se trouveraient pas au sommet de la chaîne alimentaire, selon l’anthropologue américain Robert Sussman. Dans son ouvrage Man the Hunted (2006), l’expert relate en effet des travaux qui intègre des données globales sur les habitudes de consommation de l’intégralité des êtres vivants. Cela lui a permis de comprendre que l’humain n’est pas le dernier maillon de la chaîne alimentaire et n’en serait même pas vraiment proche.







Rappelons que les scientifiques définissent cinq niveaux trophiques pour décrire la chaîne alimentaire. En premier lieu, nous retrouvons les producteurs primaires, des créatures produisant leur propre énergie et n’en consommant pas d’autres (ex. : les plantes). Viennent ensuite les consommateurs primaires qui s’alimentent grâce aux producteurs primaires, puis les consommateurs secondaires qui sont généralement des carnivores et des omnivores. Ensuite, nous avons les consommateurs tertiaires qui s’attaquent aux autres espèces carnivores et enfin les consommateurs quaternaires, des prédateurs ultimes qui n’ont aucun prédateur dans leur milieu naturel.


ours vitesse
Crédits : OrnaW/Pixabay

Au même niveau que les cochons et les anchois


Selon Robert Sussman, l’Homme n’appartient pas à la catégorie des consommateurs quaternaires et ne se trouve donc pas en haut de la chaîne alimentaire. L’homme se trouverait au niveau d’autres animaux comme les cochons et les anchois, un niveau trophique finalement plutôt bas.


Rappelons que les grands prédateurs n’existent pas dans de nombreux écosystèmes. Autrement dit, la notion de sommet de la chaîne alimentaire est chaque fois relative à un écosystème en particulier. Or, le développement humain et notamment de l’agriculture ont grandement perturbé certains écosystèmes. Par ailleurs, l’avènement des zones urbaines a permis à certains animaux sauvages de prendre la place de prédateurs déjà établis en raison de leur exode. Ainsi, dans les zones urbaines et suburbaines, les rapaces ont souvent une place de choix dans la chaîne alimentaire.







Ainsi, l’humain est assez loin du sommet de la chaîne alimentaire, mais y occupe une place assez « clémente ». En effet, il vit la plupart du temps dans des zones où les grands prédateurs ne sont pas présents.










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