(Agence Ecofin) - Le marché mondial de la noix de cajou reste encore sujet à d’importantes incertitudes. Avec la crise du coronavirus, la demande mondiale a été affectée durant le premier semestre de l’année et cette tendance pourrait encore se poursuivre d’ici la fin de l’année.
Les nuages s’accumulent sur l’industrie mondiale de la noix de cajou. D’après l’Association vietnamienne du cajou (Vinacas), la demande pour le produit reste encore plombée par le coronavirus.
Alors que la pandémie n’épargne aucun secteur, la noix de cajou est particulièrement touchée en raison de son statut de produit de luxe. En effet, la matière première n’est pas un produit essentiel comme les denrées de base et en tant que tel, sa demande est surtout portée par les consommateurs de la classe moyenne dont les revenus ont été affectés par la crise du coronavirus.
Par ailleurs, la consommation a déjà enregistré une chute importante dans les hôtels et les points de restauration où ils sont servis comme casse-croute en raison de la distanciation sociale imposée dans de nombreux pays consommateurs durant le premier semestre.
« En Inde, le premier marché mondial pour les amandes, la consommation domestique a chuté sur le premier semestre 2020 et cela devrait continuer durant la seconde moitié de l’année », indique le groupement.
D’après l’organisation, la production mondiale de noix de cajou devrait atteindre 3,72 millions de tonnes en 2020/2021, soit 21 000 tonnes de moins que la campagne précédente. La Côte d’Ivoire devrait fournir près du quart de cette récolte avec 902 000 tonnes de noix de cajou.
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