(Agence Ecofin) - Au Nigeria, le sous-secteur de la volaille est l’un des principaux contributeurs au PIB agricole. Face à la demande croissante de produits avicoles, les autorités encouragent de plus en plus les investissements privés dans la filière.
Au Nigeria, le gouvernement de l’Etat d’Edo a signé le vendredi 18 novembre dernier, un protocole d’accord avec l’ONG américaine Heifer International et l’entreprise avicole Amo Farm Sieberer Hatchery Limited (AFSH) pour l’installation d’une usine de transformation de volailles.
Selon Stephen Idehenre, ministre de l’Agriculture de l’Etat, la nouvelle unité sera dotée d’une capacité de traitement de 10 000 oiseaux par jour et est prévue pour entrer en service d’ici le 15 décembre prochain.
L’initiative vise notamment à stimuler la production locale de volaille en vue de répondre à la demande croissante pour la viande de poulet sur le marché intérieur. En effet, le pays ne produit actuellement que 300 000 tonnes de viande de poulet par an, soit moins de 30 % de la consommation estimée à 1,5 million de tonnes par an. En ce qui concerne les retombées socio-économiques, l’usine une fois opérationnelle devrait améliorer les revenus de près de 500 000 petits exploitants agricoles à l’horizon 2030.
Le Nigeria dispose du plus grand cheptel avicole d’Afrique de l’Ouest avec un effectif estimé à près de 180 millions d’oiseaux d’après la FAO. Dans le pays, la consommation de viande de volaille par habitant atteint 1,7 kg par an contre une moyenne mondiale de 14 kg d’après l’USDA.
Stéphanas Assocle (Stagiaire)
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