(Agence Ecofin) - Au Nigeria, le nouveau tarif électrique est entré en vigueur le 1er septembre, soit trois mois avant la date négociée par l’Assemblée nationale. Subordonné au nombre d’heures de fourniture d’énergie, le nouveau tarif entraînera une augmentation d’au moins 80 % du coût du kilowattheure.
Au Nigeria, la Commission de régulation du secteur électrique (NERC) a autorisé l’entrée en vigueur le 1er septembre dernier de l’augmentation du tarif électrique, requise par les compagnies de distribution électrique (DisCos). Cette autorisation intervient trois mois après que l’Assemblée nationale ait suspendu sa mise en œuvre prévue pour le 1er juillet dernier.
Elle avait obtenu des DisCos, le report au 1er trimestre 2021 de l’entrée en vigueur du nouveau tarif en raison des difficultés économiques du pays.
Le nouveau tarif qui se base sur le nombre d’heures de fourniture de l’électricité disponible s’appliquera à tous les clients à l’exception de ceux qui reçoivent moins de 12 heures d’énergie par jour. Son ampleur varie d’une compagnie de distribution à une autre, mais est d’au moins 80 % pour les différentes compagnies.
« Suite aux consultations et aux orientations sur la politique tarifaire, la commission approuve par la présente un report des tarifs applicables aux clients des bandes de service D et E (ayant moins de 12 heures l’électricité disponible, Ndlr) au 1er janvier 2021 », a affirmé la NERC. Selon le régulateur, l’augmentation des tarifs de cette catégorie de clients ne sera possible qu’en cas d’amélioration de la qualité du service offert à ces derniers.
La NERC a également décidé que la Compagnie de transmission électrique (TCN) et les DisCos seront sanctionnés chaque fois qu’elles ne fourniront pas la quantité d’électricité requise ou qu’elles rejetteront l’électricité qui leur sera attribuée. Elles paieront dans ce cas une redevance de capacité.
Gwladys Johnson Akinocho
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