(Agence Ecofin) - Face à la hausse de ses besoins de consommation de blé, le Nigeria s’est engagé dans la réduction de la facture d’importation. Alors que la production est limitée par les conditions climatiques, le pays mise de plus en plus sur les avancées liées à la recherche agricole.
Au Nigeria, le minotier Crown Flour Mill (CFM), filiale du groupe agro industriel Singapourien Olam Agri compte lancer en 2023, l’ensemencement de 10 kg de variétés de blé à maturation précoce. C’est ce qu’a déclaré Ashish Pande, vice-président de la société le 9 septembre dernier. Ce matériel végétal a été développé dans le cadre du projet de la compagnie dénommé « Seeds for the Future » et lancé en 2021.
Selon M. Pande, ce stock sera planté durant la saison pluvieuse démarrant en août prochain dans la ferme du Centre de recherche d’Azumbu basé à Jigawa dans le nord du pays. Cette initiative devrait contribuer aux efforts de l’exécutif visant à améliorer l’approvisionnement domestique dans la céréale.
Rappelons que dans le pays le plus peuplé d’Afrique, la production locale de blé s’élève en moyenne à moins de 100 000 tonnes depuis une décennie contre des besoins de consommation qui dépassent les 5 millions de tonnes.
Ce gap entre l’offre et la demande a d’ailleurs contraint l’exécutif à autoriser en juillet dernier l’importation dans le pays, de blé OGM pour la transformation à l’échelle industrielle dans l’alimentation humaine et animale.
Stéphanas Assocle (Stagiaire)
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