(Agence Ecofin) - Le 25 aôut dernier, à Kenosha, un groupe de miliciens extrémistes lance sur Facebook un « appel aux armes » contre les manifestants qui dénoncent les violences policières racistes. Facebook est alors assailli de 455 signalements. En vain, personne ne supprime la page : « Les modérateurs n'ont pas compris ce qu'il en était», reconnait le patron de Facebook, Mark Zuckerberg.
Résultat, un militant d'extrême droite de 17 ans tire sur les manifestants et fait deux victimes. Hier, dans une vidéo, Zuckerberg a plaidé « une erreur opérationnelle » et estime qu’à ce jour, rien ne prouve que le jeune criminel ait consulté cet appel aux armes sur Facebook avant d’agir.
La page a finalement été retirée le lendemain du drame : « Lors d'un second examen, effectué avec plus de sensibilité, l'équipe responsable des organisations dangereuses a reconnu que ce contenu violait les politiques du site, et nous l'avons supprimé.» s’est prévalu le PDG.