(Agence Ecofin) - Le Maroc fait partie des rares Etats africains où le transport de passagers par voie maritime connait un certain essor. Pour tirer pleinement profit de ce secteur qui draine un flux important de touristes, le pays table sur une meilleure organisation.
L’Agence nationale des ports (ANP) du Maroc a lancé la construction d’un nouveau terminal de croisières au port de Casablanca, rapporte certains médias locaux.
L’ouvrage, destiné à accueillir et traiter les ferries, viendra résoudre le problème d’inexistence de terminaux spécialisés pouvant offrir ce type de service au port de Casablanca, qui pourtant reçoit un flux non négligeable de croisiéristes sur ses installations.
Les travaux envisagés sont répartis en trois lots. Le premier qui concerne la réalisation d’un quai en caisson de 665 m, les travaux de dragage et remblais généraux, et prend en compte « la démolition de l’ancien poste pétrolier, la réalisation d’un terre-plein entre le nouveau quai et la digue existante, d’un mur de garde en béton ». Le délai prévu pour l’exécution des travaux est de 24 mois pour un cout estimé à 456 millions de dirhams (environ 50,2 millions $).
Le second lot, qui intègre les travaux de « terrassements des voiries, la réalisation d'un réseau d'assainissement des eaux usées et pluviales et des ouvrages annexes », nécessitera un investissement de 73,7 millions de dirhams, pour être réalisable en 12 mois. Quant au dernier lot, il prend surtout en compte la « construction d’une gare maritime ». Cette phase devrait aussi être achevée en 12 mois, pour un cout estimé à 147 millions de dirhams.
Une fois achevée, cette infrastructure aura une capacité d’accueil de 450 000 croisiéristes par an. Elle devrait surtout « faciliter et fluidifier les contrôles à la frontière des touristes et d’autres voyageurs ainsi que le traitement des bagages ».
Henoc Dossa (stagiaire)
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