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Marie Aline Iraguha, 22 ans, étudiante et agricultrice au Rwanda

Marie Aline Iraguha, 22 ans, étudiante et agricultrice au Rwanda

  • mercredi 15 septembre 2021
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(Agence Ecofin) - L’agriculture hydroponique représente une nouvelle opportunité économique pour les entrepreneurs africains. La Rwandaise Marie Aline Iraguha a fondé AliFarms Group, avec pour objectif de combler le manque d’espace et de lutter contre l’insécurité alimentaire en milieu urbain.


AliFarms Group, entreprise agroalimentaire spécialisée dans la culture de fruits et légumes, s’est donné pour mission d'autonomiser les jeunes grâce à l'agriculture hydroponique au Rwanda. L’hydroponie est une technique qui consiste à faire pousser des plantes en utilisant des solutions nutritives minérales, sans avoir recours à la terre. Pour le moment, l’entreprise propose de la laitue et des fraises, mais d'autres types de denrées peuvent être cultivées comme les tomates, les poivrons, les concombres, le cresson, les épinards, le céleri et certaines herbes.



Marie Aline Iraguha, une jeune femme de 22 ans actuellement étudiante en deuxième année à l'African Leadership University, en est la fondatrice. C’est en 2017 qu’elle a eu l'idée de se lancer dans cette activité en exploitant les possibilités de l’agriculture durable. Pour y arriver, elle a participé à un concours international pour étudiants, le Hult Prize, dont l’idée était d’impacter la vie des populations avec un projet innovant.


L’augmentation rapide de la population pose des problèmes d’insécurité alimentaire en Afrique. Pour répondre aux besoins en nourriture, de plus en plus d’entrepreneurs se tournent vers des méthodes agricoles innovantes. Par ailleurs, le problème de la réduction des terres agricoles se pose, notamment dans les grandes villes où l’urbanisation est galopante. Le Rwanda cherche à établir un certain nombre de serres et d’installations hydroponiques d’ici 2024.


L’agriculture hydroponique ne nécessitant pas de terre pour faire pousser les plantes, elle utilise moins d’espace, d’eau et d’engrais que l’agriculture conventionnelle. Marie Aline s’y est formée grâce à des cours en ligne, et a également parlé à certains experts du secteur agricole pour se lancer.


« En 2018, j'ai fait mon premier système hydroponique où nous avons cultivé de la laitue. C’était une grande réussite. En 2021, j'ai construit le deuxième système où nous avons cultivé des fraises », confie-t-elle sur un média local.



Selon elle, les fermes verticales hydroponiques peuvent produire environ 240 fois plus que les méthodes agricoles traditionnelles. Malgré ces avantages, la jeune entrepreneure a rencontré des obstacles financiers. L’hydroponie étant peu commune dans le pays, il a été difficile de promouvoir cette méthode auprès des investisseurs et des consommateurs.


Déterminée à vulgariser la pratique dans le pays, Marie Aline Iraguha est en train de d'investir dans d’autres aires de culture hydroponique.


Aïsha Moyouzame


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