(Agence Ecofin) - Selon des données disponibles sur la plateforme Ecofin Pro, les besoins du secteur automobile devraient faire augmenter à 2 millions de tonnes la demande mondiale de lithium d’ici 2030. Au Mali, deux compagnies veulent tirer profit de cette opportunité, en l’occurrence Leo Lithium et Kodal Minerals.
La compagnie minière britannique Kodal Minerals avance dans ses plans de développement accéléré du projet de lithium Bougouni, au Mali. Elle prévoit de soumettre début 2023 au gouvernement malien, une demande d’approbation pour l’installation d’une usine de traitement par « séparation en milieu dense » (DMS), option moins coûteuse choisie en vue de « profiter d’un marché du lithium porteur à court terme ».
Selon les détails publiés vendredi 16 décembre par la société, elle a terminé la conception de l’usine DMS ainsi que le plan et la conception de la zone de stockage des résidus miniers du projet. En raison des changements apportés à ses plans initiaux, elle est désormais en train d’actualiser ses études de gestion des risques environnementaux pour pouvoir solliciter l’autorisation des autorités maliennes.
« La récente décision du ministère des Mines du Mali de suspendre la délivrance de nouveaux permis miniers n’a pas d’impact sur la progression du développement de la société. Les activités d’ingénierie ont donc continué à progresser en parallèle avec les négociations en cours avec des partenaires financiers potentiels », a déclaré le PDG Bernard Aylward.
Selon une étude de faisabilité publiée en 2020, le projet de lithium Bougouni est en mesure de livrer près de 2 millions de tonnes de concentré de spodumène, ce qui permettrait à Kodal de générer 1,4 milliard $ de revenus.
Louis-Nino Kansoun
