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Malawi : Altona renonce à participer au développement du projet de terres rares Chambe

Malawi : Altona renonce à participer au développement du projet de terres rares Chambe

  • lundi 7 mars 2022
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(Agence Ecofin) - La demande de terres rares est sur une pente ascendante en raison notamment de leur utilisation dans les éoliennes et les véhicules électriques. De nombreuses compagnies minières cherchent donc à se positionner sur des projets prometteurs, avec plus ou moins de succès.


Au Malawi, la junior minière britannique Altona Rare Earths a mis fin à sa participation au projet de terres rares de Chambe, quelques mois après la conclusion, en octobre dernier, d’un accord pour y acquérir 51 % d’intérêts. La société explique ce retrait par des manquements de son partenaire local Akatswiri Mineral Resources au cahier des charges.


« Pour Altona, l’acquisition d’un nouveau projet ne doit pas se limiter à la qualité de l’actif ; elle doit également reposer sur la volonté de notre partenaire de coentreprise de respecter les conditions du contrat et de travailler ensemble pour atteindre un objectif commun », a commenté Christian Taylor-Wilkinson, DG de la société.



Le départ du Malawi ne signifie pas pour autant un renoncement à la stratégie centrée autour des terres rares que met en œuvre Altona. Elle a en effet indiqué que des discussions sont en cours pour l’acquisition d’un nouveau projet de terres rares, sans toutefois préciser la juridiction visée.


La demande croissante pour les terres rares, nécessaires à la transition énergétique (éoliennes, véhicules électriques, etc.), conjuguée à la volonté de plusieurs pays de réduire leur dépendance vis-à-vis de la Chine, peut expliquer cette détermination de la junior.


Pour le moment, Altona reste encore active au projet Monte Muambe au Mozambique, sur lequel elle vise une première estimation de ressources minérales ainsi qu’une étude exploratoire d’ici le premier trimestre 2023.


Emiliano Tossou


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