(Agence Ecofin) - A Madagascar, la Présidence a dû intervenir pour aplanir les tensions entre le directeur exécutif et le président du Conseil d’administration de la Jirama. Les deux responsables ont en effet des différends sur les modalités de redressement de la Jirama et se critiquent mutuellement.
A Madagascar, le torchon brûle entre Vonjy Andriamanga, le directeur exécutif de la Jirama, la compagnie électrique nationale, et le président de son Conseil d’administration, Solo Andriamanampisoa. Il a fallu hier trois heures de discussions à la présidence de la République pour trancher sur la suite de la collaboration entre les deux personnalités à la tête de la compagnie.
Le Conseil d’administration a fait part à la presse de son désaveu face aux actions du directeur. Il lui a fait parvenir une lettre soulevant plusieurs points de défaillance constatés dans la gestion de la compagnie et qui sont préjudiciables à cette dernière.
Entre autres défaillances pointées du doigt, des problèmes de facturation des abonnés et des problèmes techniques au niveau des centrales gérées par la compagnie, qui ont suscité les plaintes des consommateurs. L’équipe de direction manque également d’anticipation dans sa gestion, estime le conseil qui déplore en outre que des équipements onéreux commandés depuis janvier ne soient toujours pas opérationnels.
De son côté, la direction exécutive reproche au conseil d’avoir supprimé certains postes de direction, une décision qu’elle qualifie de nulle et non avenue. Elle lui reproche également de mener des actions de déstabilisation à l’encontre de la compagnie et de ses salariés.
Rappelons que Vonjy Andriamanga a été nommé à la tête de l’organisation en décembre 2019, pour poursuivre le plan de redressement visant à faire atteindre l’équilibre financier en 2020 à la Jirama.
Gwladys Johnson Akinocho
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