(Agence Ecofin) - Le réseau routier malgache, en plus de sa faible densité, est caractérisé par 11 000 km de routes en terre. Conscient de l’urgence de muscler ces infrastructures pour renforcer la mobilité des populations, le gouvernement a élaboré un plan pour lequel la Banque mondiale se positionne en partenaire financier.
Madagascar va bénéficier d’un financement de 200 millions $ de la part de la Banque mondiale pour réhabiliter et entretenir des infrastructures routières à travers le pays.
Quatre accords de partenariat d’un montant global de 490 millions $, couvrant divers domaines dont celui du transport, ont été signés le mercredi 21 juillet par le président malgache Andry Rajoelina et Marie-Chantal Uwanyiligira (photo, à gauche), représentante résidente de l’institution de Bretton Woods à Madagascar. Ces fonds constituent une première tranche d’un important engagement financier de 1 milliard de $ à pourvoir par la banque pour accompagner la relance économique du pays.
Très heureuse d’avoir signé ce jour 4 nouveaux projets pour Madagascar totalisant 490millions$ pour:
✅acquisition de vaccins (100millions$)
✅PIC-3 (150millions$)
✅développement durable du secteur routier (200millions$)
✅fonds additionnel PADAP (40millions$) pic.twitter.com/jHll2NoqPe
— Marie-Chantal Uwanyiligira (@MUwanyiligira) July 21, 2021
L’enveloppe allouée aux infrastructures de transport est destinée à « renforcer la capacité des institutions gouvernementales en charge de la gestion du réseau routier ainsi que la maintenance ». En l’occurrence, elle devrait servir à réhabiliter et entretenir 1 200 kilomètres de routes dans le cadre du programme gouvernemental dénommé Projet de développement durable du secteur routier de Madagascar (PDDR).
Elaboré en 2020 avec le soutien de la Banque mondiale, le PDDR englobe un ensemble de réformes et d’investissements qui ont pour vocation d’améliorer la connectivité, la durabilité et la sécurité des infrastructures routières du pays.
Henoc Dossa (stagiaire)
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