(Agence Ecofin) - Le Burundi n’est plus sous le coup des sanctions américaines en cours depuis 2015, à cause de la crise électorale entrainée par la candidature de feu Pierre Nkurunziza. Les efforts du gouvernement d’Evariste Ndayishimiye pour améliorer la sécurité et le respect des droits de l’homme portent ainsi leurs fruits.
Le Burundi effectue un pas de plus dans le dégel de ses relations internationales. Jeudi, le président Joe Biden a levé les sanctions générales et ciblées prises par les USA à l’encontre du pays est-africain en 2015 et en 2016, face à l’escalade des violences à l’approche de la présidentielle. Selon lui, « la situation s’est considérablement améliorée à la suite des élections de 2020 et la poursuite des réformes par le nouveau Président, Evariste Ndayishimiye ».
Le prsd américain @JoeBiden a ordonné la levée des sanctions prises contre le #Burundi suite à la parfaite transmission démocratique du pouvoir en 2020,à la réduction considérable de violences et #nt réformes engagées par le @GeneralNeva,prdt du Burundi. https://t.co/KkQLRBG4Ly
— Felix-@Maz (@FelixMazambo) November 19, 2021
Lesdites sanctions visaient un total de 11 personnalités burundaises, dont beaucoup sont ou étaient des membres du gouvernement et des officiers de l’armée. Entre autres, les généraux de brigade Marius Ngendabanka et Ignace Sibomana, le lieutenant-colonel Edouard Nshimirimana, les généraux Godefroid Bizimana, Cyrille Ndayirukiye et Godefroid Niyombare, le Premier ministre Alain-Guillaume Bunyoni, avaient été interdits de voyager aux USA, en plus d’y voir leurs avoirs financiers gelés.
Washington avait aussi déclaré l’état d’urgence quant à la situation sécuritaire « marquée par des assassinats et d’autres cas de violences atroces contre les civils » au Burundi. Entretemps, le nouveau pouvoir s’est attelé à améliorer le climat politique et sécuritaire dans le pays, en plus d’efforts substantiels de développement, notamment sur les aspects sociaux, sanitaires et industriels.
On behalf of the Government and the People of #Burundi and on my own behalf, I welcome the Executive Order of H.E JOSEPH R. BIDEN JR., President of the United States of America #USA on the Termination of Emergency With Respect To the Situation in Burundi".
— SE Evariste Ndayishimiye (@GeneralNeva) November 18, 2021
Si ces efforts se poursuivent, l’Union européenne pourrait à son tour lever ses sanctions. Via son compte twitter, le président Ndayishimiye a salué cette évolution.
Feriol Bewa