(Agence Ecofin) - Presque tous les employés africains de Twitter ont été touchés par la réduction d’effectifs lancée par Elon Musk. Dans la foulée, plusieurs anciens employés du réseau social s’étaient plaints que leurs collègues africains n’avaient pas reçu d’indemnités.
Au Ghana, les anciens employés de Twitter ont engagé un avocat et demandé au gouvernement d’obliger Twitter à leur verser des indemnités comme les personnes licenciées sur les autres continents. De toute l’équipe africaine, seul un membre du staff avait été conservé par Elon Musk.
« Il est clair que Twitter, sous la direction d’Elon Musk bafoue imprudemment ou volontairement les lois ghanéennes. L’entreprise agit de mauvaise foi dans le but de réduire au silence ou d’intimider ses anciens employés pour qu’ils acceptent des termes de licenciement décidés unilatéralement », déclare le courrier envoyé par les plaignants à Twitter et rendu public par CNN.
Selon Carla Olympio, l’avocate des plaignants, Twitter devait prévenir les employés 3 mois avant leur licenciement et négocier des indemnités. Les licenciés réclament 3 mois d’indemnités, le maintien de leurs assurances santé, des frais de compensation pour les personnes venues d’autres pays pour travailler au Ghana et d’autres avantages offerts aux employés licenciés hors du continent.
Le staff licencié en Afrique assure n’avoir reçu aucune information concernant des indemnités avant que la presse ne se mêle de sa situation. Twitter aurait ensuite envoyé par mail un document selon lequel le réseau social aurait un accord sur les indemnités où on peut lire que les personnes licenciées seront payées jusqu’au 4 décembre prochain. Selon les plaignants, il n’y eu aucune négociation. Ces derniers refusent également d’être moins bien traités que le personnel occidental qui a reçu 3 mois d’indemnités.
Servan Ahougnon