(Agence Ecofin) - Les banques et établissements financiers de la zone Cemac enregistrent une croissance de la demande de financement, à l’aube de la Zlecaf et surtout avec la reprise globale des activités économiques malgré la Covid. Ceci entraine un pressant besoin en liquidités que la BEAC peine à satisfaire.
Le 1er mars 2022, l’enveloppe de 200 milliards FCFA mise à disposition des établissements de crédit par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) dans le cadre de ses opérations hebdomadaires d’injection de liquidités, a été entièrement réceptionnée par les banques destinataires. Selon le rapport de l’opération rendu public par la banque, la demande (316 milliards FCFA) est toujours largement au-dessus de l’offre.
Il y a donc un réel besoin de liquidités dans certains établissements de crédit de la zone Cemac, observe Investir au Cameroun. Des établissements qui doivent faire face à une demande visiblement croissante de financement de la part des entreprises et des particuliers, dans un contexte de reprise des activités économiques après l’adaptation à la pandémie du coronavirus.
La forte demande exprimée par les banquiers le 1er mars 2022 témoigne de l’importance des opérations d’injection de liquidités de la BEAC dans le dispositif de pilotage de la politique monétaire de la Cemac. Selon la dernière édition de la « lettre de recherche » publiée par la banque centrale, ces opérations permettent non seulement de financer les économies de la communauté, mais aussi d’éviter au marché interbancaire une exposition au risque de liquidités.
