Parallèlement aux Jeux Olympiques de Paris, le ministère de la Transition Écologique et le Muséum National d’Histoire Naturelle lancent, en partenariat avec GEDEON Programmes, la mini-série Les Athlètes de la Nature. Voici, pour célébrer la biodiversité dans toute sa splendeur, 10 magnifiques photos d’animaux dans le feu de l’action.
Le fou de Bassan, un plongeur hors pair
La technique de pêche du fou de Bassan (Morus bassanus) est assez spectaculaire : celui-ci plane d’abord haut dans les airs avant de plonger comme une flèche à plus de 85 kilomètres pour capturer sa proie. Lors de ce plongeon digne d’une performance olympique, des sacs aériens situés sous la peau de l’oiseau protègent sa tête et son poitrail de l’impact. Les yeux de l’animal sont quant à eux protégés par une membrane spécifique, lui permettant ainsi de plonger à une quinzaine de mètres de profondeur.


La notonecte, une rameuse émérite
Dotée d’une morphologie fuselée semblable à une embarcation d’aviron, la notonecte (Notonectidae), ou punaise d’eau, utilise ses longues pattes arrières munies de poils comme de véritables rames. Cette toison légère, aussi appelée soie natatoire, lui permet de ramer à des vitesses exceptionnelles. Une vélocité bienvenue pour capturer ses proies dans l’eau stagnante. Polyvalent, l’insecte peut à la fois plonger, nager et voler.

Le guépard, ce grand sprinter
Le guépard (Acinonyx jubatus) est capable d’évoluer à des vitesses extrêmement élevées, atteignant des pointes de 100 à 120 km/h sur des distances allant jusqu’à 500 mètres. Des caractéristiques dignes d’un sprinter olympique, qui font de lui l’animal le plus rapide sur terre pour la course de courte durée.

Le kangourou, ce boxeur puissant
Les kangourous sont connus pour leur capacité à se tenir sur leurs pattes arrière et à donner des coups puissants avec leurs pattes avant. Des aptitudes, en plus de leur force et de leur agilité, qui font écho aux qualités essentielles d’un boxeur professionnel.

Le gibbon, aussi agile qu’un gymnaste
Les gibbons sont des primates connus pour leur capacité à se balancer d’arbre en arbre grâce à leurs longs bras d’une souplesse à toute épreuve. Leur agilité, leur force et leur coordination peuvent rappeler les qualités d’un gymnaste évoluant sur des agrès comme les barres fixes ou parallèles.

Le cincle plongeur, un pagayeur olympique
Le cincle plongeur (Cinclus cinclus) est une espèce de passereau appartenant à la famille des cinclidés. L’oiseau brun et blanc à la corpulence similaire à celle d’un merle vit à proximité des rivières, se nourrissant principalement d’invertébrés aquatiques.
Pour pêcher ses proies, l’animal exploite tout le pouvoir de glandes situées sur son croupion, rendant ses plumes parfaitement imperméables. Il peut alors plonger la tête la première sans jamais se mouiller. Les yeux de l’animal sont également protégés de l’eau via une membrane spécifique qui les garde au sec. En plus de ces précieux atouts, le cincle parvient à nager à contre-courant avec une facilité déconcertante, en nageant sous la surface de l’eau.

La mante religieuse, une championne des arts martiaux
Avec ses pattes dentelées, sa tête triangulaire pivotant à 180 degrés et ses yeux globuleux capables de détecter ses proies jusqu’à vingt mètres, la mante religieuse (Mantis religiosa) est dotée d’une morphologie taillée pour la chasse. L’insecte est ainsi capable, en moins d’une seconde, de saisir et neutraliser sa proie.

La grenouille, experte en brasse coulée
Nageuse très efficace, la grenouille utilise une technique de nage qui pourrait être comparée à la brasse coulée. Les pattes arrières puissantes de l’amphibien lui permettent de propulser son corps dans l’eau avec des mouvements respectant une synchronisation parfaite.

L’albatros, un navigateur hors du commun
L’albatros est un oiseau marin connu pour sa capacité à parcourir de très longues distances en utilisant les courants marins aériens. L’animal plane avec une incroyable efficacité, utilisant des techniques similaires à celles des navigateurs qui exploitent les vents pour se déplacer sur l’eau.
L’albatros est capable de voler des heures sans battre des ailes, optimisant son énergie de manière semblable à un marin qui utilise la force du vent pour propulser son navire.

La loutre de mer, une habile surfeuse
Bien qu’elle ne surfe pas la vague, la loutre de mer (Enhydra lutris) se déplace avec aisance sur les reliefs océaniques, flottant souvent sur le dos au gré des courants grâce à son ventre qu’elle utilise comme plateforme, à l’image d’une planche de surf.
