(Agence Ecofin) - Les performances du deuxième trimestre 2020 de la firme égyptienne EFG Hermes ont été contrastées sur ses deux principaux marchés d’Afrique subsaharienne. Au Kenya, elles se sont améliorées, tandis qu’elles ont reculé au Nigeria.
La société de services financiers, EFG Hermes, a au cours du deuxième trimestre 2020 renforcé sa position de courtier en bourse de référence sur la Bourse des valeurs mobilières de Nairobi (Kenya). Dans le même temps, ses performances sur le marché financier de Lagos, au Nigeria, ont légèrement reculé sur la même période, a appris l'Agence Ecofin des données de l'entreprise.
Malgré la tendance baissière qu'a connue le Nairobi Securities Exchange, le volume des transactions de la firme égyptienne a atteint les 34,8 milliards $ (321,5 millions $) sur la période analysée. Cette performance est en hausse de 72% comparée à celle de la même période en 2019. Dans ces conditions, EFG Hermes a renforcé sa position de première entreprise de courtage boursier au Kenya, avec des parts de marché respectives de 46,7% et 41,5% pour le deuxième et le premier trimestres 2020.
Le volume des transactions réalisées sur ce marché est aussi le plus important pour une période de trois mois, depuis le premier trimestre 2018. Ainsi, les revenus des activités kényanes d'EFG Hermes sont estimés à 23 millions de livres égyptiennes (1,45 million $) pour le premier semestre 2020. Ils s'affichent en hausse de 28% comparés à ceux de la même période en 2019, et ont été soutenus par la bonne résilience réalisée au cours du deuxième trimestre 2020.
Au Nigeria par contre, les performances d'EFG Hermes ont subi la même tendance baissière que celle du marché financier local. Les volumes de transactions ont été de 105 millions $ au deuxième trimestre 2020. Même si cela représente près de la moitié des transactions effectuées sur ce marché durant la période, c'est son niveau le plus bas depuis le deuxième trimestre 2019.
Les revenus nigérians de la société égyptienne ont ainsi reculé. Ils sont estimés à 8 millions de livres égyptiennes (504 190 $) sur la période, en baisse de 48% par rapport au premier trimestre s'achevant en mars 2020.
Sur l'ensemble du premier semestre 2020, la contribution du Nigeria aux revenus d'intermédiations boursières est aussi en baisse, à seulement 23 millions de livres égyptiennes (1,44 million $) contre 1,7 million $ à la même période en 2019.
Idriss Linge