(Agence Ecofin) - Les secteurs de la logistique et du transit international sont désormais vigilants sur la contribution de leurs acteurs aux émissions de gaz à effet de serre. Le sud-africain Morgan Cargo a dans cette logique intégré une solution proposée par Air France KLM Martinair Cargo.
Morgan cargo, une société sud-africaine de services de logistique aérienne, ferroviaire et portuaire, qui sert des centaines de clients dans le monde à partir de ses bureaux du Kenya et d'Afrique du Sud, a rejoint le programme de mobilité à faible empreinte écologique (carburant durable), mis en place par Air France KLM Martinair Cargo.
@AirFrance @KLM @Martinair Cargo (AFKLMP) has welcomed Morgan Cargo Limited South Africa and Morgan Cargo Kenya to its sustainable aviation fuel (SAF) programme. #biofuels #bioethanol #biodiesel #SAFhttps://t.co/fVRJyztBPU pic.twitter.com/lxjZGj6n4Y
— Biofuels Int (@biofuelsmag) April 6, 2022
Morgan Cargo est le premier transitaire sud-africain à adhérer à cette initiative. C'est une étape perçue comme décisive pour le programme, car le nouvel entrant est présenté comme le plus grand transitaire de marchandises périssables d'Afrique du Sud et offre une gamme complète de solutions logistiques à un large éventail de clients internationaux.
Selon des informations trouvées sur son site internet, Air France KLM Martinair Cargo a lancé le premier programme mondial de carburant durable d’aviation (SAF) pour l'industrie du fret aérien, permettant aux transitaires et expéditeurs de participer à la réduction des émissions de CO₂ du secteur aérien. Une question à l'ordre du jour dans les débats relatifs au développement durable.
« En investissant dans le programme SAF Cargo, les clients contribueront non seulement à une première phase d’utilisation du carburant durable d’aviation dans notre industrie, mais également au développement de son marché, pour un transport aérien durable », peut-on lire dans un communiqué de AFKLM.
Face aux effets négatifs possibles des dérèglements du climat, le secteur de l'aviation avait plusieurs options pour réduire sa contribution aux émissions de gaz à effet de serre. La solution de carburant dit durable semble être la plus réaliste, à côté d'autres initiatives qui pourraient coûter en termes d'investissement sur de nouveaux équipements.