(Agence Ecofin) - En mai dernier, le Nigeria avait déjà perdu sa place de premier producteur africain de pétrole au profit de l’Angola. Une contre-performance attribuée à la recrudescence des actes de vandalisme qui perturbent les opérations pétrolières.
Le Nigeria perd, une nouvelle fois, son rang de premier producteur africain d’or noir. Les données publiées par la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission révèlent que le géant pétrolier a produit en moyenne 972 000 b/j au terme du mois d’aout. Une production inférieure à celle de l’Angola qui a produit 1,17 million b/j sur la même période et qui, de ce fait, devient le plus grand producteur de brut du continent.
C’est la deuxième fois cette année et en l’espace de trois mois, que le Nigeria ne parvient pas à maintenir son leadership continental en matière de production d’hydrocarbures. En effet, la production pétrolière nigériane avait déjà significativement chuté en mai dernier.
Chute attribuée à l’augmentation, depuis le début de l’année, des actes de vandalisme des installations pétrolières et du vol de brut qui en découle. Pour le moment, la situation ne montre pas de signe d’amélioration.
Ceci, malgré les nombreuses initiatives du gouvernement fédéral pour freiner l’ampleur du phénomène. Les autorités ont ainsi décidé fin aout de faire appel à des entreprises de sécurité locales pour assurer la sécurité des infrastructures pétrolières.
Abdel-Latif Boureima
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