(Agence Ecofin) - Les opérations de recherche et sauvetage d’aéronefs en détresse dans l’espace aérien du Niger sont désormais encadrées par un instrument juridique. Celui-ci arrime le pays aux meilleurs standards internationaux en la matière.
Le gouvernement nigérien, réuni en Conseil des ministres, vendredi 8 janvier, a adopté le projet de décret portant organisation des recherches et sauvetages d’aéronefs en détresse en temps de paix.
Ce décret, qui consacre la refonte du système de recherche et sauvetage (SAR - Search and Rescue) au Niger, « répond aux exigences de l’article 99 de l’ordonnance n°2010-023 du 14 mai 2010, portant code de l’aviation civile en République du Niger, qui dispose que l’organisation des recherches et sauvetages des aéronefs en détresse est déterminée par décret pris en Conseil des ministres », explique le gouvernement.
En se dotant de cet instrument juridique, le Niger se conforme aux standards internationaux, en matière de recherche et de sauvetage, notamment les dispositions de l’annexe 12 à la Convention relative à l’aviation civile internationale, signée le 7 décembre 1944 à Chicago. Le pays se doit dès lors « de porter – efficacement – assistance à tout aéronef en détresse, quels que soient son Etat d’immatriculation et la nationalité de ses occupants », conformément à ladite convention.
Rappelons que le Niger est déjà équipé d’un Centre de coordination de sauvetage (RCC) basé à Niamey. Dans le cadre de ses opérations, il peut compter sur la flotte du groupement aérien national qui comprend cinq ULM de type TETRAS, un Dornier 228 (D228), un C130, un DA42, deux hélicoptères MI35 et un MI17. Afin de mailler complètement son territoire, le pays travaille actuellement à la création des postes d’alerte à Agadez, Tahoua, Nguigmi et Dirkou.