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Le Maroc envisage de construire au moins quatre terminaux d’importation de gaz naturel liquéfié

Le Maroc envisage de construire au moins quatre terminaux d’importation de gaz naturel liquéfié

  • mardi 19 avril 2022
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(Agence Ecofin) - Le projet du Maroc de réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz algérien a été accéléré depuis fin 2021, avec la suspension par l’Algérie de ses envois de gaz vers l’Espagne, via le territoire marocain. Une partie de ce gaz, soit 1 milliard de mètres cubes/an alimentait le réseau électrique du royaume.  


Au Maroc, Leila Benali (photo), la ministre de l’Energie, a annoncé, le samedi 16 avril, que le gouvernement étudie les possibilités de construire des terminaux d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans plusieurs ports du pays. Ces terminaux seront dotés de plateformes de regazéification


« Nous nous préparons pour quatre terminaux au moins. Qu’il s’agisse d’une installation flottante ou à terre, des études sont en cours pour choisir la solution la plus rapide […]. Il est important pour la souveraineté énergétique du Maroc d’avoir une capacité de regazéification sur notre territoire et dans notre espace maritime », a affirmé la dirigeante, avant d’évoquer la possibilité d’installer les usines dans les ports Kenitra, de Jorf Lasfar, de Mohammedia et dans le port méditerranéen de Nador.


Ce nouveau projet survient après le lancement en janvier dernier, d’un appel d’offres pour une étude sur la modernisation du port de Mohammedia, près de Casablanca, afin d’accueillir une unité flottante de stockage et de regazéification du GNL (FSRU).


En parallèle, Rabat envisage de se rabattre sur les capacités de regazéification sous-exploitées de l’Espagne, de la France et du Portugal, a annoncé la ministre, sans donner plus de précisions. « Ils ont des terminaux de regazéification qui sont sous-utilisés, et nous avons un pipeline qui doit être utilisé », a-t-elle rappelé.


Dans ce cas, le principe veut que ces pays traitent une partie du GNL qu’ils importent et l’acheminent vers le pays nord-africain via le gazoduc GME. Cette ligne, qui traverse le territoire marocain, acheminait, jusqu’en octobre dernier, une bonne partie du gaz algérien vers le marché espagnol. Le flux gazier via ce pipeline a été suspendu en raison de la brouille diplomatique entre Alger et Rabat.


Le gazoduc GME est essentiel pour alimenter deux centrales électriques qui approvisionnent le nord-ouest et le nord-est du Maroc 


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