(Agence Ecofin) - Au Kenya, l’horticulture est l’une des principales locomotives de l’agriculture. Dans cette industrie, les acteurs doivent faire face à d’importants défis liés notamment au maintien de la qualité ainsi qu’à la disponibilité des marchandises dans les délais réduits.
Au Kenya, les autorités ont paraphé le lundi 4 avril, un accord avec les Pays-Bas dans l’optique de développer le transport frigorifique des fruits et légumes via la ligne de chemin de fer à voie normale (Standard Gauge Railway-SGR) reliant Nairobi à la ville portuaire de Mombasa.
Dans le cadre de cette entente, les deux parties travailleront sur un système permettant d’assurer au niveau de la SGR, la réfrigération préalable des produits frais pour leur transport vers le port de Mombasa en vue des expéditions longue distance vers l’Europe, premier débouché de l’industrie horticole.
Cette démarche devrait permettre de maîtriser la chaîne de froid dans une filière caractérisée par le caractère hautement périssable des marchandises et qui augmente les pertes post-récolte. Il s’agira de s’appuyer sur la vitesse d’acheminement de la ligne ferroviaire pour renforcer l’efficacité de la logistique.
D’après James Macharia, ministre des Transports et des Infrastructures, la compagnie de chemins de fer (Kenya Railways Corporation) devrait également proposer des points de connexion frigorifiques pour les conteneurs grâce à des travaux sur la ligne.
Il faut noter que cette initiative intervient à un moment où l’industrie horticole doit non seulement pénétrer de nouveaux marchés à l’export, mais surtout investir dans la réduction du temps d’acheminement vers ses destinations traditionnelles pour se démarquer en termes de service rendu aux clients.
Espoir Olodo
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