(Agence Ecofin) - Alors que le nombre de citadins en Afrique continue de grimper, les villes adaptent leurs offres selon les moyens de transport. De plus en plus modernes, ces offres ne sont toujours pas inscrites dans la durabilité.
Après une première édition qui a réuni plus de 3000 inscrits, une deuxième session du cours sur les mobilités urbaines en Afrique mis en œuvre par l’Agence française de développement (AFD) vient d’être lancée. Les inscriptions pour assister au cours sont possibles jusqu’au lundi 4 avril prochain.
Le cours sous forme de MOOC se déroulera sur une durée de 5 semaines, et s’articulera autour des thématiques suivantes : caractéristiques de la mobilité urbaine en Afrique, offres et demandes de mobilité, gouvernance et planification des mobilités, financement de la mobilité urbaine et maîtrise d’ouvrage des projets de transport.
Le MOOC cible les architectes, les urbanistes, les décideurs et toutes autres personnes intéressées par les questions de mobilité urbaine. A ces participants, le cours veut donner les compétences pour construire les villes durables, adaptées à la demande de transport urbain de plus en plus croissante.
En effet, on estime à 1,5 milliard le nombre de personnes qui vivront dans les villes africaines, d’ici 2050. Pour répondre à cette croissance et aux besoins de mobilité des citadins, les grandes métropoles se dotent de systèmes de transport de masse, tels que les bus à haut niveau de service (BRT), les métros et les tramways. Or, la mise en œuvre de ces projets nécessite des préalables.
Ce deuxième MOOC propose un sous-titrage en anglais, des vidéos et une traduction des supports pédagogiques.
Cette formation est lancée en partenariat avec des institutions impliquées sur des projets de transports urbains dans les villes du Sud telles que la Coopération pour le développement et l’amélioration des transports urbains et périurbains (CODATU) et MobiliseYourCity, ainsi que des institutions spécialisées dans les questions de formation dans les villes du Sud, à savoir : l’Agence universitaire de la Francophonie et l’Université Senghor, en Egypte.
Vanessa Ngono Atangana